Interview menée en décembre 2022. Un très grand merci à Guillaume pour son accueil à l'INSEP et sa confiance ; c'est le premier champion interviewé par Secrets de Judokas ! Retrouvez toutes les photos sur son profil facebook Guillaume Chaine.

GUILLAUME CHAINE : LE SOURIRE

Sourire, accueillir, échanger

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Guillaume Chaine, actuellement en équipe de France, en -73 kg depuis quelques années et... ce que j'aurais envie de dire de moi, c'est que je suis quelqu'un de souriant, sympathique et accueillant. J'ai plaisir à échanger aujourd'hui avec toi et dans la vie en général, je suis quelqu'un d'hyper sociable. J'adore échanger avec les gens.

Le champion olympique par équipe mixte de judo Guillaume Chaine

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Guillaume Chaine, actuellement en équipe de France, en -73 kg depuis quelques années et... ce que j'aurais envie de dire de moi, c'est que je suis quelqu'un de souriant, sympathique et accueillant. J'ai plaisir à échanger aujourd'hui avec toi et dans la vie en général, je suis quelqu'un d'hyper sociable. J'adore échanger avec les gens.

Champion olympique à Tokyo

C'est vrai qu'on peut parler pendant une heure juste sur ma présentation... Si je reviens sur la partie sport, j'ai eu le titre de champion olympique récemment à Tokyo, avec l'équipe mixte. Je pense que les judokas le savent, j'espère en tout cas ! Sinon, c'est qu'il faut qu'ils revoient leurs fiches ! On peut parler de mon parcours judo pendant un petit moment mais je pense que ce n'est pas forcément l'objectif aujourd'hui. En tout cas, ce qu'il faut savoir, c'est que c'est un parcours très atypique qui m'a mené au "graal" cet été.

Premiers pas sur l'île de la Réunion

Ma mère est de l'île de la Réunion. Malheureusement, je n'ai pas l'occasion d'y aller souvent. C'est loin donc si on veut prévoir d'y aller, c'est bien de partir minimum deux à trois semaines. On a rarement ce créneau-là dans nos emplois du temps. Du moins ces dernières années, c'était compliqué. Mais j'en parle souvent parce que ce sont mes racines et que ça fait partie de moi. J'ai vécu sur cette belle île pendant cinq ans, très jeune. J'ai commencé le judo là-bas et bien sûr, les premiers pas sur le tatami, ça compte. Je suis obligé d'avoir une pensée pour eux à chaque fois. Je n'oublie jamais de les mentionner parce que si j'ai accroché avec le judo, c'est peut-être grâce à eux, certainement !

Foot ou judo ?

Le choix du judo, ça a été progressif... J'ai commencé le judo à l'âge de 4 ans donc je ne me suis pas dit dès le début que j'allais être judoka professionnel, sinon c'est que je suis dématrixé dès le départ ! J'ai eu la chance d'avoir un grand frère, ça m'a poussé dans le sens du sport. Tout ce qu'il faisait, je voulais le faire aussi. C'était le cas pour le judo et pour le foot. Après, on va dire que le choix est devenu évident arrivé à un certain âge. J'avais fait les deux jusqu'à 14 ou 15 ans. Mais à un moment donné, il faut prendre un chemin. On commence à s'entraîner plus intensivement et c'est compliqué de faire les deux. Donc c'était soit le sport étude judo, soit le foot où j'avais aussi des possibilités... Mon choix s'est fait assez naturellement. Et c'est vrai qu'à cet âge-là, on réfléchit déjà un peu plus, on voit déjà un petit peu plus loin. Ma réflexion a été de me dire que j'aurais peut-être plus de facilités à accéder à l'équipe de France en judo, même si je me débrouillais bien en football. Je pensais déjà à ça à 14 ans.

L'ÉTAT D'ESPRIT DE GUILLAUME CHAINE

Sportif avant d'être judoka ?

Citation judo de Guillaume chaine, champion olympique par équipe mixte de judo

Je pense que je suis sportif d'abord parce que c'est un état d'esprit et je vais même plus loin, je dis souvent qu'on est sportif de haut niveau avant d'être judoka. Je pense que c'est une mentalité qu'on a et qui nous aurait conduits, certainement, à l'excellence dans n'importe quelle discipline.

Une mentalité de champion

citation judo du judoka Guillaume Chaine champion olympique par équipe mixte

Si je devais caractériser mon mental, je dirais persévérance et patience. C'est vrai que quand je parlais de parcours atypique, il y a eu des moments où j'ai été mis en retrait. Ou c'est moi qui me suis mis en retrait, pour différentes raisons. La première, c'est que pendant très longtemps, il a fallu que je travaille à côté du judo. On a peut-être pu penser que je mettais mes objectifs de côté mais non, ils étaient toujours bien présents dans un coin de ma tête. Alors forcément, je n'ai pas pris le chemin le plus direct. J'ai pris des chemins annexes on va dire... Mais l'objectif c'est d'arriver au bout et peu importe comment, peu importe quand.

Être sûr de ce qu'on veut

Je n'aime pas trop reprendre la phrase "croire en ses rêves" parce que ça fait un petit peu cliché, un petit peu bateau... C'est plutôt d'être sûr de ce qu'on veut, plus que de croire en ses rêves. Et de savoir qu'on en a les capacités. Parfois on se le dit, parfois on peut se mentir, se voiler la face... Moi, j'ai toujours senti que je pouvais faire de belles et grandes choses. Quand je dis ça, je ne pense pas forcément à un titre olympique ! C'est de réussir à me fixer de nouveaux objectifs, constamment, et de réussir à les atteindre. Bien sûr qu'au fur et à mesure des choses, les objectifs grandissent. En tout cas, dans toutes ces épreuves que j'ai traversées, j'ai toujours gardé mon leitmotiv, que je rappelle souvent : le plaisir. Prendre du plaisir dans ce que je fais, tout le temps, même quand il y a des périodes un peu plus difficiles. Je me fixe des objectifs mais en gardant cette notion de plaisir toujours présente.

Douter et se remettre en question

Le doute fait partie de notre discipline. Se remettre en question, heureusement qu'on le fait ! Parce que le sport dit "de haut niveau", et le judo encore plus, ce n'est pas un long fleuve tranquille. Oui, il y a de la concurrence, on est confronté aux blessures, on est confronté, comme je disais plus haut, à devoir aller travailler... Parce qu'aujourd'hui, peut-être que ça se passe bien pour moi mais au départ, il a fallu quand même payer son loyer et remplir le frigo. C'est donc tout un tas de choses qui font qu'on est obligé de prendre d'autres chemins parfois. Après, quand on se fixe des objectifs, on pense forcément à des choses qu'on peut atteindre dans un futur assez proche. 

Citation judo du judoka Guillaume Chaine champion olympique par équipe mixte de judo

Voir plus loin, c'est peut-être toujours dans un coin de ma tête mais je suis quelqu'un qui prend les choses étape par étape, sans les brûler, surtout pas ! Et puis une fois que tu en atteins une, tu tapes un peu plus et de fil en aiguille, sans t'en rendre contre, ça monte ça monte... On se fait prendre dans le truc et on ne se rend pas compte que l'on réalise déjà de belles choses. Et ça peut aller encore plus haut, encore plus loin.

Rêver toujours plus

On peut toujours rêver plus. Surtout quand on a vécu des moments extraordinaires comme ça, on n'a qu'une envie c'est de les revivre. Je me suis refixé des objectifs. Aujourd'hui, mon objectif est déjà de revenir tranquillement et de prendre saison par saison. Après, comme je disais, dans un coin de ma tête, il y a toujours peut-être plus loin... Mais là, c'est vraiment prendre saison par saison et toujours avec le même état d'esprit : prendre du plaisir dans ce que je fais. Et c'est encore le cas ! Physiquement, je me sens encore très bien malgré mon âge. C'est vrai que j'ai 35 ans mais j'ai eu un parcours atypique. Je suis arrivé un peu sur le tard donc je suis peut-être moins émoussé aujourd'hui.

LE PARCOURS DE GUILLAUME CHAINE

-73kg : une catégorie relevée

J'ai eu ma première médaille aux championnats de France 1ère division en 2007. Je n'étais pas vieux, j'avais 21 ans. Et je suis rentré à l'INSEP en 2003-2004. J'ai toujours été là, assez régulier mais on ne m'a pas forcément accordé cette confiance tout de suite et c'est ça qui est arrivé très tard. Mais moi, j'ai toujours été dedans, avec mes objectifs, je me suis toujours entraîné même si j'ai été un petit peu en retrait ou on me voyait moins parfois. Il y a eu des moments où je m'entraînais à l'INJ, je ne venais plus ici à l'INSEP. Je n'étais peut-être pas forcément le bienvenu non plus, de par l'atypisme de mon parcours parce que je faisais un boulot qui n'était pas très complémentaire avec le judo. J'étais barman donc je travaillais aussi le soir, mais j'ai continué à m'entraîner ! Et puis à être performant. Ces dernières années, j'ai moins fait les championnats de France mais j'ai cette médaille aux France 1ère division et un petit parcours international aussi. Donc quand je dis que je sors sur le tard, c'est que l'on m'accorde cette confiance très tard. Après, je suis dans une catégorie où il y a beaucoup de concurrence, de très grands athlètes. Je pense à Ugo Legrand et Benjamin Darbelet ou encore des mecs comme Pierre Duprat avec qui on s'est tiré la bourre aussi pour Rio. Florent Urani... Je vais tous les citer sinon ils vont m'appeler si j'en oublie. Voilà, on sait que c'est une catégorie qui est très dense, et encore aujourd'hui, je peux aussi citer les plus jeunes comme Benjamin Axus, Lucas Otmane... Quand je parlais de persévérance et de patience, c'est que j'ai su attendre mon heure aussi.

Le plaisir avant tout

Ma force, je pense, c'est d'avoir bossé 6 ans à côté, et de réussir à relativiser encore plus. D'être encore plus dans cette notion de plaisir. S'il n'y a pas le plaisir, je trouve que c'est triste. Et je pense que tu ne peux pas avancer ni progresser en fait. Mais que ce soit sur le tapis ou ... dans le monde de l'entreprise ! Si tu ne prends pas de plaisir dans ce que tu fais, ça ne dure pas longtemps en fait. Profiter de chaque instant, de chaque déplacement, chaque stage qu'on peut faire, d'avoir la chance de s'entraîner ici. Parce qu'aujourd'hui, au bout d'un certain temps, ça devient une banalité pour les athlètes mais on ne se rend pas compte, en fait, de la chance qu'on a d'évoluer dans ces infrastructures, d'être entouré de tous ces champions. C'est écrit sur les panneaux : "INSEP Terre de Champions", ce n'est pas pour rien ! Et ça, j'ai appris à vraiment m'en rendre compte, mais encore plus de relativiser là-dessus.

Sur le tapis comme dans la vie

On dit souvent que le comportement qu'on a sur un tapis, on le retrouve dans notre vie de citoyen. Je suis sur le tapis comme je suis dans la vie et vice-versa. J'ai toujours cette bonne humeur, j'ai toujours le smile, toujours envie d'aller vers les gens et... je suis comme ça ! Ce n'est pas un masque. 

Le judoka Guillaume Chaine champion olympique par équipe mixte de judo aux étoiles du sport

Là, je rentre des Étoiles du Sport où on a passé cinq jours extraordinaires avec tous les grands champions de l'année et même de cette décennie puisque c'était le 20e anniversaire des étoiles. Et moi-même, j'ai des étoiles plein les yeux parce que ça a été extraordinaire. On rencontre des personnes tous les jours, on partage des émotions extraordinaires pendant quatre jours.

S'inspirer de chaque rencontre

Les liens humains, c'est ce qui nous anime tous je pense, même si tout le monde ne le traduit pas de la même façon. Je pense que ce qui nous construit, ce sont ces rencontres et le partage. Je ne choisis pas vraiment qui m'entoure en fait. Ce sont des choses qui se font naturellement. Forcément, de par ma personnalité, je suis attiré par certaines personnes... Mais je ne suis vraiment pas élitiste dans le sens où je suis le mec qui m'entend avec tout le monde. Beaucoup de personnes pourront le dire. Je n'aime pas les problèmes, c'est pour ça que j'ai toujours le smile... Il y a très peu, voire aucune personne sur qui j'ai mis un point rouge et avec qui je ne m'entends pas. Mais j'ai envie de dire que toutes les personnes ici sont inspirantes en fait... Encore plus à l'INSEP ! Mais pas que. Tu as quelque chose à tirer de chaque personne. Si tu arrives à tirer le meilleur de chaque personne que tu rencontres, ça ne peut que te rendre que meilleur. Et ça t'enrichit. Que ce soit les athlètes, les entraîneurs, le staff, même d'autres disciplines... 

Citation judo du judoka Guillaume Chaine champion olympique par équipe mixte de judo

Là, j'échangeais avec une dame qui travaille à la cafétéria et qui s'appelle Mica ; ça fait des années qu'on se croise, et c'est une personne qui a toujours la banane et qui nous apporte certainement quelque chose aussi. On se nourrit de ça sans s'en rendre compte je pense. Mais encore une fois, c'est dans l'échange, c'est dans le partage, c'est dans la transmission.

Les sacrifices du haut niveau

Il y a forcément des périodes où on est obligé de faire des sacrifices. C'est quand même fort comme mot, disons qu'il y a des périodes plus ou moins cool, des moments où j'ai vraiment la tête dans le guidon, et d'autres où je prends du temps pour moi, j'ai besoin de ça. Et je sais que quand il faut que je le fasse, je le fais, et sans réfléchir. Même si des fois c'est compliqué, notre emploi du temps est très chargé, je sais que j'ai besoin de pauses. Ce n'est même pas une question de recharger les batteries, c'est que j'ai besoin de m'aérer l'esprit, m'aérer la tête. Aller boire un verre avec les copains, faire un petit resto, une petite soirée... Ou pêcher, c'est l'une de mes passions aussi ! Ça fait partie de prendre du temps pour soi...

La pêche : un sport de judoka ?

Si on y regarde de plus près, on peut trouver des parallèles entre la pêche et le judo. Je vais souvent à la pêche avec Cyrille Maret, que vous connaissez tous. Quand on y va, c'est pour se vider la tête. Je sais qu'on n'a pas beaucoup de temps dans l'année pour y aller, donc on se fait peut-être 2 ou 3 sessions de 3 ou 4 jours au bord de l'eau chaque fois, en immersion. Ça m'arrive même de sortir vraiment seul. Je pars 4 jours coupé de tout. Enfin j'ai toujours le téléphone... Mais je suis en pleine nature. Et comme dans la vie de tous les jours et dans le judo, je ne sais pas à faire les choses à moitié. Donc forcément, quand je prépare une session, c'est bien fait ! 

Le judoka Guillaume Chaine champion olympique par équipe mixte de judo à la pêche

Avec Cyrille, on est équipés, on est armés jusqu'aux dents (enfin armés... je précise que c'est du no kill). On ne fait pas ça professionnellement mais presque. C'est comme dans tout ce qu'on entreprend, on fait les choses à fond ou on ne les fait pas. Alors je ne sais pas si je suis un maître de la pêche mais... disons que je prends les choses à cœur, et quand je les fais, vu que je ne le fais pas beaucoup, j'essaie de le faire bien. Mais ça reste une passion avant tout et un plaisir, pas de pression non plus.

Portes grandes ouvertes sur l'avenir

En fait, quand on a 35 ans, on nous pose les questions mais on fait souvent les réponses à notre place. "Guillaume, comment tu vois la suite... fin de carrière ?". La petite suggestion quand même ! Ce sont des questions légitimes. Ils sont en droit de se les poser parce que je suis un peu plus âgé que les autres... Mais je fais toujours les mêmes réponses en fait. Oui je ne m'interdis rien. Parce que d'une, c'est possible. Quand je dis c'est possible, je parle de Paris 2024. De deux, je prends encore beaucoup plaisir sur le tapis, je me régale encore... Et de trois, je me sens encore super bien physiquement, peut-être mieux que quand j'avais 28 ou 29 ans. Et j'ai cette maturité aujourd'hui et du recul. Il y a encore un point, c'est que, aujourd'hui, je suis champion olympique, donc ça c'est acquis, c'est pour l'éternité. Donc tout ce qui va arriver, ça ne sera que du bonus, que du plus. Donc ça veut dire que j'ai encore plus de recul sur tout ça, je prends encore plus de plaisir, j'ai une pression en moins.
Bien sûr, parfois on me dit que c'est compliqué. On me l'a d'ailleurs beaucoup dit avant, mais si nous, on sait de quoi on est capable et si on sait ce dont on a envie, alors, il ne faut se mettre aucune barrière.

GUILLAUME CHAINE : LE GOÛT DE LA TRANSMISSION

Échanger avec les judokas

Le judoka Guillaume Chaine, champion olympique par équipe mixte de judo

J'ai encore très peu fait de transmission en entreprises mais j'ai envie de m'étendre dans ce monde-là. Sur les clubs, je viens partager mon expérience, des petits moments de judo, que ce soit avec les très jeunes et parfois les moins jeunes. Des fois j'ai des octogénaires sur le tapis ! On fait aussi, avec la fédération, ce qui s'appelle l'itinéraire des champions. Là vraiment, on va toucher tous les publics. Ce sont des choses que je prends plaisir à faire. Parce que c'est toujours dans cette même idée de partage, d'aller chercher le smile chez les autres.

Partager avec le monde de l'entreprise

Dans l'entreprise, ça va vraiment être plus de parler de mon expérience et de réussir à apporter un petit quelque chose. Je n'ai pas la prétention de pouvoir chambouler la vie des gens, mais aujourd'hui, on a des parcours différents (quand je dis "on", je parle des sportifs de haut niveau, assez demandés dans les entreprises) et pour certains atypiques. Si on peut réussir à apporter un petit truc, c'est top. Et puis pour nous, c'est un milieu qui est nouveau aussi. Ça fait 20 ans qu'on traîne sur les tapis et très peu dans le monde de l'entreprise, même si j'ai bossé un petit peu... C'est de l'enrichissement personnel aussi.

Des moments gagnants-gagnants

J'ai envie de partager mais je suis un petit peu égoïste de temps en temps : si eux aussi, ils peuvent m'apporter quelque chose, tant mieux ! 

Le judoka Guillaume Chaine champion olympique par équipe mixte de judo dans un cluba avec des enfants

De toute façon, comme je le dis toujours, c'est dans l'échange et dans le partage qu'on s'enrichit. Donc moi j'y vais pour partager mon expérience et si eux, ils arrivent à me transmettre quelque chose, c'est du gagnant-gagnant. Pareil dans les clubs ! À chaque fois que je repars d'une intervention dans les clubs, le soir, je suis lessivé parce que ce sont des journées un peu marathon et qu'émotionnellement, c'est chargé. Tu vois des gamins toute la journée qui ont des étoiles dans les yeux, et tu vois des sourires toute la journée et ça, c'est la plus grande des richesses.

L'avenir de tous les possibles

Je m'ouvre à toutes les possibilités. Aujourd'hui, je suis des formations... J'en ai deux en cours que je suis en train de terminer, qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre. Je termine mon DES (ndlr : DESJEPS, Diplome d'état supérieur de la jeunesse, éducation populaire et sport), pour me laisser "la possibilité de" ... Et j'ai repris une formation que j'avais démarrée il y a 2 ans et que j'avais mise sur pause en vue des jeux, basée sur la gestion de patrimoine. J'avais démarré avec Stéphane Biez qui a monté sa boîte, avec principalement des sportifs de haut niveau. Il proposait une formation hyper complète. C'est quelque chose qui m'avait plu mais malheureusement, on n'a pas réussi à reprendre avec Steph, il a un emploi du temps très chargé, il ne répond jamais au téléphone... J'espère qu'il regardera ce podcast !
Et encore une fois, un exemple de partage et rencontre : j'étais invité à la Défense Arena pour voir un match de rugby. En discutant avec des gens, j'ai accroché par hasard avec des mecs de Toulouse qui font exactement la même chose. Ils ont une boîte qui s'appelle Club Capital Conseil, et ils font donc la même chose que Stéph, un peu avec le même état d'esprit, avec d'anciens sportifs, plus axés sur le rugby. Du coup, ils ont cette même vision que nous, ce même état d'esprit. J'ai accroché et je vais reprendre ma formation avec eux... Toujours pareil, c'est pour me laisser aussi cette possibilité.

Là, je rentre des Etoiles, j'ai rencontré d'autres personnes qui m'ont aussi proposé des choses qui peuvent être intéressantes... Il y a plein de pistes mais je n'ai pas envie de faire un million de choses à la fois. Là, je me concentre avant tout sur le judo, parce que j'ai décidé de continuer et j'irai jusque là où je peux aller. Si c'est Paris, j'irai jusqu'à Paris. Si ça doit s'arrêter avant, ce sera ainsi.

Finalement, j'essaie d'exploiter toutes les pistes : quand il faudra faire un choix, je le ferai, et je le ferai à fond !

Le mot de la fin : comment progresser plus vite ?

Je pense que c'est une évidence pour tout le monde du coup, si vous avez bien suivi ce petit podcast, moi mon secret, que ce soit dans l'excellence comme dans le loisir ou dans la vie de tous les jours, c'est vraiment de prendre du plaisir dans ce qu'on fait au quotidien. 

Citation judo du judoka Guillaume Chaine, champion olympique par équipe mixte

Et je le répète souvent, que ce soit dans les entreprises ou dans les clubs où je vais : bien sûr que tout le monde veut taper l'excellence et arriver au plus haut niveau, mais que ce soit dans le haut niveau ou dans le loisir, peu importe ses objectifs, il s'agit de prendre du plaisir dans ce qu'on fait. C'est un moteur essentiel pour gravir des échelons et se fixer des objectifs toujours plus hauts. Il faut y aller étape par étape, mais c'est le plaisir. J'ai une petite phrase que je me suis inventée... On va dire que c'est mon petit hashtag perso, c'est "Success is in pleasure". Voilà, je peux résumer comme ça.

Pour suivre guillaume chaine

Sur facebook, j'ai le profil et la page, que je gère avec le club surtout. Moi, je suis très actif sur instagram.
J'ai aussi créé mon site internet guillaumechaine.com, où je propose mes prestations dans les clubs et les entreprises. Il y a aussi des petits partages de photos, d'expérience, mon actu sportive, une petite bio...
C'est un ami qui m'a aidé à créer ce site, Cédric Di Rienzo, c'est l'un de mes partenaires aujourd'hui. Il a une boîte de tôlerie industrielle... Mais c'est un ancien infographiste donc il m'a aidé à faire ce site, avec l'aide aussi de plein d'autres copains. On a monté ce petit truc histoire d'avoir un support, de paraître un petit peu plus professionnel ! Si ça peut aider les gens à me connaître un peu mieux, c'est simple, mais c'est bien fait, il a bien travaillé.


Liens de l'article :

Site internet de Guillaume Chaine pour des interventions, notamment en entreprises : guillaumechaine.com
Retrouvez Cédric Di Rienzo, chef de l'entreprise Chaudira à Vaulx-en-Velin et partenaire de Guillaume Chaine : Cliquez ici
La société de Stéphane Biez sur la gestion de patrimoine immobilier : Cliquez ici
Les formations en gestion de patrimoine immobilier par le Club Capital Conseil : Cliquez ici

L'interview en vidéo :

TU AS APPRÉCIÉ CET ARTICLE ?

👉 Laisse un commentaire et partage cet article à tes amis judokas 😁

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
Lettre mensuelle shin gi tai pour judokas

REJOINS MA LISTE PRIVÉE

et reçois, chaque semaine, mes meilleurs conseils judo.

ÇA PEUT T'INTÉRESSER...

>