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M. Courtine, mon père spirituel

 J’ai 66 ans et j’ai commencé le judo presque à la naissance ! Mon père était judoka donc je devais avoir un judogi dans mon berceau… Mais j’ai vraiment commencé vers 7 ou 8 ans car à l’époque, il n’y avait pas le baby judo. J’ai donc été mis au judo naturellement puisque mon père était champion et professeur. J’ai décidé de me lancer assez rapidement dans ce métier, en suivant ses traces et il souhaitait que je découvre d’autres arts martiaux. J’ai donc continué avec différentes formations. J’ai pratiqué le karaté, l’aïkido, la boxe française et la boxe américaine (qui est devenu le kick boxing ensuite). J’ai ensuite été très vite initié, sous sa férule, au Ju-Jitsu. C’est devenu ma spécialité, et toujours en rapport avec le judo. C’est en fait indissociable !

Bernard PARISET, mon père, et Henri COURTINE, on été les figures légendaires du judo français dans les années 50.

Ils étaient les meilleurs amis du monde tout en étant adversaires sur les tatami du niveau national. Ils se partageaient les titres de champion de France toute catégorie, une fois c’était l’un, une autre fois c’était l’autre. Ils ont été les deux premiers français à obtenir une place de demi-finalistes aux championnats du monde. C’était à l’époque en toutes catégories ! Tous les 2 ont été champions d’Europe. D’ailleurs, mon père l’a été en battant le fameux Anton Geesink en 1956… 

Lorsque j’étais petit, nos deux familles se retrouvaient tous les étés, durant 3 mois à Beauvallon-sur-Mer, près de Sainte Maxime dans le Var. M. Courtine et mon père organisaient et dirigeaient un stage où les meilleurs judokas de la planète passaient. C’était la fin des années 50 donc les conditions étaient rudimentaires ! Paillotes en terre battue, pas d’électricité, bloc sanitaire en commun… Nous, les enfants, étions heureux comme tout car c’était la nature ! Mais pour les adultes, c’était plus difficile !

Ces stages d’été n’étaient que pour les adultes au début. Par la suite, des plus jeunes sont venus mais le tatami n’était pas si grand que ça. Il y avait un cours technique le matin et l’après midi, c’était 1h30 de randori. Et ça bagarrait fort ! Ce stage a duré jusque 1985/86 et a dû ensuite fermer pour des raisons d’exigences au niveau de la sécurité… Notamment avec les risques d’incendies. Les paillotes ne répondaient plus aux normes.

Nous cohabitions donc, mes parents et moi, avec Monsieur Courtine, son épouse et sa fille qui avait mon âge.

M. Courtine était avant tout, pour moi, l’ami de mon père… le père de ma copine… avant d’être judoka !

J’ai donc eu cette chance de connaître M. Courtine dans sa vie privée.

Au fur et à mesure que j’ai grandi, j’ai pris conscience qu’il était un grand champion de judo. Et qu’il avait un parcours en commun avec celui de mon père. Ce qui était particulier, c’était qu’ils étaient totalement différents. Autant de caractère que dans leur judo, et ils s’entendaient très bien justement parce qu’ils étaient complémentaires.

M. Courtine était un grand organisateur, réputé très rigoureux, en plus d’être un très grand judoka.

Quand on ne le connaissait pas, on pouvait penser qu’il était très, voire trop sérieux. Mais moi, je l’ai connu plein d’humour. C’est peut être l’une des personnes qui me faisait le plus rire ! C’était quelqu’un de très humain, qui avait des valeurs, comme celle de la famille. À chaque interview, il rendait hommage à son épouse sans qui il n’aurait pas pu faire la carrière qu’il a faite, c’est ce qu’il disait tout le temps… La famille était vraiment importante pour lui. L’amitié également, je l’ai vu avec mon père. Pour moi, c’est devenu petit à petit un père spirituel. 

Un peu plus tard, je l’ai découvert vraiment en tant que professeur.

J’arrivais à Saint Michel de Picpus, au collège en section judo, et c’était lui le professeur ! Ainsi, durant 3 ans, tous les jeudi après-midi, je faisais du judo sous sa direction.

Ensuite, il est devenu directeur technique national à la FFJDA.

 C’est sous sa direction que mon père et moi avons mis en place des documents pédagogiques et techniques pour la relance du Jujitsu. Ce fut un moment important. Mon père a eu cette initiative car il pensait que les professeurs devaient avoir un outil supplémentaire au judo, une corde de plus à leur arc. Le judo se développait beaucoup vers l’aspect compétition, en négligeant un peu trop l’aspect art martial traditionnel, pour tous, et utilitaire dans son approche self défense ! Beaucoup de gens s’intéressaient au judo et cette dimension était aussi très importante. La Fédération a donc accepté de développer cette partie Jujitsu parallèlement au judo.

À la fin des années 70, M. Courtine a été président de la section judo au Stade Français.

C’était alors un club très connu, créé en 1883, mais sans judo ! Il a pris, pour l’ouverture de cette section, un prestigieux professeur : M. Murakami, entraineur national, qu’il avait fait venir du Japon. M. Courtine favorisait beaucoup les échanges franco-japonais. C’est le premier qui avait permis, en 1968, de faire partir tout un groupe, l’équipe de France, deux mois au Japon. Il a aussi fait venir des entraineurs japonais en France. Et je me souviens de cette époque où il en avait invité quatre, dont Murakami Sensei qui est, lui, resté en France ! Il a donc été entraineur national et professeur au stade français.

J’avais ainsi un président très prestigieux et un professeur qui l’était presque autant ! J’ai, de cette façon, fini ma carrière de compétiteur avec une licence au stade français.
J’aurais voulu que cette carrière soit plus importante mais je faisais vraiment beaucoup de choses. J’avais la gestion du club de mon père, rue des Martyrs dans le 9ème arrondissement de Paris. J’étais également en charge du développement du Jiu-jitsu avec les stages et les démonstrations. Alors finalement, j’ai réussi à faire une carrière honorable au niveau national. J’ai eu un titre de champion interrégions Île-de-France Ouest… Et la malchance a fait que 3 jours avant le championnat de France, je me suis fait une déchirure intercostale. Dernier entrainement, dernier randori, dernière minute !

À la fin de sa carrière, M. Courtine a été nommé directeur du CREPS de Boulouris.

N’oubliez pas qu’il est né de l’autre côté de la Méditerranée, il a un attachement très fort à cette mer ! Comme je faisais partie de la commission technique nationale de Jujitsu, j’y allais régulièrement faire des stages. Je faisais partie de l’encadrement pour recycler les professeurs en Judo ou Jujitsu. C’était donc l’occasion de se revoir.

J’ai aussi continué à profiter des stages d’été à Beauvallon-sur-Mer puisque j’y suis allé jusqu’en 1977. J’y ai encadré des stages de Jujitsu. Une année, c’était en 1974, je sortais du bataillon de Joinville et la Fédération m’avait demandé de faire la préparation physique pour des stages juniors. Toutes les ligues y passaient 10 jours, de début juillet jusqu’au 15 septembre. Je m’en occupais donc le matin et l’après-midi, je m’entrainais. Ça me faisait un été entier sur la côte d’azur, c’était bien agréable !

Ce fut donc un long parcours en commun…

Mon père l’invitait régulièrement dans sa résidence principale, dans l’Yonne, au sud du département vers Vézelay. On allait faire des balades à cheval. J’ai donc vraiment connu M. Courtine sur et en dehors des tatamis. Il avait un charisme exceptionnel, une autorité naturelle. Ça ne s’explique pas, ça se ressent. On est impressionné, devant lui… Quelques-uns sont comme ça ! Mon père l’était ! Geesink aussi ! Des gens comme eux s’imposent, ils n’ont rien besoin de dire ! À peine entrent-ils dans une pièce qu’on sait qui est le patron.

M. Courtine, un champion, un professeur et un dirigeant exceptionnel.

Mon père avait commencé le judo à Paris grâce à une petite affichette publicitaire sur une gouttière ! A l’époque, les clubs de culture physique, boxe ou judo faisaient ce type de publicité. M. Courtine a commencé, lui, au Jujitsu club de France sous la direction de maitre Kawashi. Il avait 18 ans. De toutes façons, il n’y avait pas de section judo pour les enfants à cette époque. M. Courtine et mon père étaient donc deux personnes qui avaient envie de combattre, dans le bon sens du terme. Ils n’étaient pas des violents mais plutôt des jeunes hommes en pleine santé qui avaient envie de s’amuser ! Ils sont devenus passionnés. Ils ont eu des résultats aux compétitions.

  La première fois qu’ils sont allés au Japon, c’était en 1956. Puis en 1958. C’était pour les tous premiers championnats du monde de Judo. M. Courtine avait vendu sa voiture pour pouvoir partir. Il faut dire qu’à chaque fois, ils y allaient pour 2 mois complets ! Et quand ils n’avaient plus de sous, ils rentraient. Leur amitié a certainement beaucoup favorisé ces voyages. À deux, c’est peut-être plus motivant…

La préparation pour ces championnats se faisait en club. Le judo était déjà un phénomène en France ! Il y avait un niveau fort, vraiment du beau monde pour s’entrainer ! D’ailleurs, les pays limitrophes venaient voir les championnats en France, pour leur niveau.

C’est toute cette demande pour le judo qui a fait qu’ils ont, tous les deux, très vite enseigner. Le judo apparaissait un peu comme magique à cette époque. C’était David contre Goliath ! Lorsque mon père a battu Geesink avec 30 kg et 30 cm de différence, c’était vraiment le petit qui battait le grand ! Il y avait donc cet afflux de demandes et très peu de professeurs, peu de dojo. Comme ils ont tout de suite eu du succès, ça les a incités à y consacrer tout leur temps. Il y avait peu de concurrence aussi… C’est ainsi que naturellement, ils ont fait du judo leur métier !

M. Courtine a eu d’abord son club :

le Judo-Club Champerret, dans le 17ème arrondissement de Paris. C’était un club ouvert à tous. Très vite, du fait que la compétition existait, les pratiquants s’engageaient vers cette voie mais ce n’était pas pour autant élitiste. Il y avait tous les grades, de ceinture blanche à ceinture noire !

Lorsqu’il a eu ses fonctions à la Fédération en tant que directeur technique national (DTN), il a dû quitter ce club. Il devait choisir : soit continuer dans le privé, soit être à la Fédération. Celle-ci était trop importante pour avoir un DTN qui ait son club en même temps. Donc dès 1965-66, il a arrêté l’enseignement. C’était pourtant vraiment un excellent professeur ! Il n’avait pas suivi l’école de cadres mais c’était inné chez lui ! Bien sûr, c’est important de former des professeurs, mais il y a tout de même une part d’inné. Quand on ne l’a pas naturellement, une formation peu aider mais quand on a l’art et la manière de transmettre, c’est plus facile.

Il était exactement le professeur que chaque professeur devrait être.

Il apportait ce que le sport en général et encore plus le judo pouvait apporter dans la vie d’un enfant, un adolescent ou un adulte. Ce complément d’éducation… Dans un dojo, il y a des règles et le rôle du professeur est de les faire respecter. Les règles sont là, il y a le code moral mais qui fait appliquer ? C’est le professeur ! Je me souviens toujours d’un autre personnage illustre du judo français, très ami également de mon père et de M. Courtine, Maurice Gruel. Il dirigeait les entrainements de l’équipe de France. Quand j’étais juniors, l’entrainement était rue du Faubourg Saint-Denis (avant d’aller à l’INSEP) et il y avait des gens qui venaient de toute l’Ile-de-France. M. Gruel, je m’en souviendrai toujours, disait à chaque fois :

« saluez votre partenaire dans une tenue correcte ».

C’est tout bête mais j’ai vu beaucoup de club où on salue dans des tenues débraillées ! voire pas de salut du tout… J’ai aussi vu des échauffements avec un ballon et directement les randori sans salut. Ou des entrainements de masse avec des blessés qu’on laissait de côté…

Le professeur est là pour faire respecter des règles, lesquelles vont servir dans la vie.

Lorsqu’on salue son partenaire dans une tenue correcte, on apprend le respect et la politesse. Et c’est pareil dans la vie. C’est vraiment le rôle du professeur de transmettre ça, naturellement. Je souhaite que beaucoup de professeurs aient la même rigueur que M. Courtine. Mais aussi son enthousiasme ! Beaucoup de gens viennent au judo pour s’amuser. L’enthousiasme doit se ressentir, c’est très important. Les enfants ou les adultes viennent après l’école ou leur travail donc c’est pour se détendre. Ça ne doit pas être trop difficile. Le professeur doit avoir une certaine façon de faire : donner les règles de vie, enseigner les méthodes de combat, et sans ennuyer les gens. La passion se transmet… Si on ne l’a pas, on n’intéresse pas les élèves. Les enfants le ressentent tout autant. Personnellement, j’ai enseigné toute ma vie à toutes les tranches d’âges, de 4 à 70 ans et je sais de quoi je parle, ce n’est pas évident !

Le professeur marque ses élèves.

Il y a peu de temps, un ancien m’a dit « rien que quand tu es sur le tapis, on ne peut pas se tromper, on sait qui est ton père ». La même attitude, la même façon de s’adresser aux élèves. Et j’ai eu un témoignage dans l’autre sens. Un membre de la Fédération se rend dans un dojo en province. Il voit un groupe au fond du tatami qui faisait du Jujitsu avec une ceinture noire… Immédiatement, il se dit « c’est un élève d’Éric Pariset  ! ». Même attitude, même façon de démontrer… Le professeur a une influence, d’où l’importance d’avoir un bon professeur.

En fait, M. Courtine était un très bon technicien, un grand champion, un bon professeur et après, c’est devenu un excellent dirigeant. C’est pourquoi il a marqué les esprits !

  De mon point de vue, M. Courtine connaissait bien le judo, c’est certain, mais c’était en plus quelqu’un qui avait la passion de transmettre. Il était très rigoureux. Il a commencé par enseigner parce qu’il le faisait bien puis sa rigueur en termes d’organisation a fait que le chemin était tout tracé. Sous sa direction, le judo français a explosé. Les équipes de France ont commencé à avoir des résultats assez exceptionnels. En 1972, sur 5 sélectionnés, on est revenu avec 3 médailles ! Mounier, Coche et Brondani. Sur 14 médailles au total, ce n’était pas négligeable !

M. Courtine a donc fait de l’organisation du haut-niveau l’un de ses chevaux de bataille.

Il y a beaucoup oeuvré. Il savait qu’il n’y avait pas que cela parce que tout le monde ne peut pas ou ne veut pas en faire ! Mais il estime que dans la vie, c’est aussi un peu parfois une compétition. Développer l’esprit compétition, apprendre à gagner, apprendre à perdre, à se remettre en question… La compétition oblige à avancer. Le problème est que parfois on ne raisonne qu’en matière de compétition, et c’est alors dommage. C’est pourquoi il n’a pas négligé le sport pour tous. Preuve en est puisqu’il a accepté la proposition de mon père de relancer le Jujitsu, justement dans le sens du sport pour tous. Donc il était compétiteur mais pas axé 100% la-dessus. Il considérait que c’était un passage. Il disait que ça ne devait pas être obligatoire mais que c’était bien d’en faire parce que dans la vie, il y avait d’autres formes de compétition. 

Souvent, il revenait sur le judo avec un discours éducatif. Il faisait le parallèle entre le judo et la vie.

Le judo s’est ainsi développé en quantité, avec beaucoup de licenciés, et en qualité. Ça, c’est parce que M. Courtine était travailleur, organisateur, et c’était un rassembleur. Il rassemblait par son savoir, son charisme… C’est ce qui a fait son succès et sa réputation : il n’a pas été qu’un champion. Il a été un professeur, un transmetteur, un organisateur… Et il a donné à la france la Fédération qu’elle méritait !

Il a également été directeur technique mondiale, à la Fédération Internationale de Judo. C’est tout de même un sacré titre ! Il était connu mondialement. D’ailleurs, il a fait le tour de monde je ne sais combien de fois ! Et il disait toujours que le plus bel endroit du monde, au final, c’était le département du Var.

Toutes ces qualités de très bon judoka, de très bon pédagogue et de très bon organisateur explique toute cette carrière !

On a une propension a tourner les pages très, trop rapidement et on oublie très vite. Certains pensent peut-être que j’insiste trop mais, sans être passéiste, il ne faut pas oublier. Donc ma conclusion, aussi banale puisse-t-elle paraitre, c’est de ne pas oublier d’où l’on vient. Rendre hommage ! Ne pas faire de l’idolâtrie mais respecter dans le sens où il ne faut pas les oublier. Sans eux, on ne serait pas là. Allons vers l’avenir mais en conservant l’image de ceux qui ont été : ne pas oublier nos anciens !

Malheureusement, nous n’avons pas d’images des finales disputées entre mon père et Courtine. Mais on a des livres, on a leurs histoires donc on peut se tourner vers l’avenir en s’appuyant sur un passé très fort ! Et avec des personnalités comme ça, ce sont des socles puissants, on peut s’y appuyer, ça ne va pas s’effondrer !

Merci M. Pariset !

Tous les passionnés de Secrets de Judokas vous remercient vivement pour avoir pris le temps de partager ce témoignage !

Nous pouvons vous retrouver sur votre blog : https://ericpariset.com/

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    • Merci de ce retour ! Un vrai plaisir (et chance !) d’avoir pu accueillir M. Pariset… Gardons en mémoire tout ce que nous a apporté ce grand monsieur du judo !

  • Merci pour ce brillant hommage aux deux plus grands champion de France. Des Messieurs que j’ai eu plaisir de rencontrer jeune Judoka et qui m’ont vraiment inspiré et fais aimé cet Art de travailler et de vivre.
    Respect et admiration: de grands hommes.
    Merci encore.

    • Vous avez eu la chance de les rencontrer ! Ça, c’est vraiment précieux ! Merci à vous pour ce commentaire… et continuons à prolonger leur mémoire !

  • Merci et bravo Eric pour ce bel hommage,
    Quelle chance j’ai eu de les connaître tous les deux et de côtoyer Mr Courtine depuis 1956 et pendant des années, étant tous les deux administrateurs du Comité Régional Olympique (CROS) des Alpes Maritimes…

    • Merci Jean-Pierre !! Oui, il est vrai qu’on n’a pas évoqué le Comité Olympique… Et je vous rejoins sur cette chance de les avoir connus. Grâce à vous, ceux comme moi qui ne l’avons pas connu peuvent tout de même les « rencontrer » par vos paroles… !

  • J’ai eu l’occasion dans ma jeunesse de rencontrer a plusieurs reprises votre père et henri courtine .Merci pour ce brillant hommage

  • Je veux rajouter une anecdote importante prouvant l’Amitié entre Bernard Pariset et Henri Courtine :
    Lors de la remise de leur 9° Dan , les premiers dans ce grade, j’étais Maître de Cérémonie du Kagami Biraki. et j’ai eu l’honneur de rappeler leurs parcours prestigieux à l’assemblée de ceintures noires…
    Mais il faut savoir que Henri Courtine avait refusé ce grade si son ami Bernard Pariset ne l’avais pas en même temps. Ce qui fut fait.
    Amitié et Honneur !!!

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