Comment se passe votre rentrée ?

Devez-vous parfois convaincre certains sceptiques qui se demandent : pourquoi faire du judo ? Et plus d’être un sport très complet, un art martial extrêmement riche… c’est un véritable atout pour la vie ! Si vous aimez le judo, vous vous retrouver certainement à devoir expliquer pourquoi c’est la meilleure discipline du monde 🙂

Aujourd’hui, je vous propose le 2ème volet de « Pourquoi faire du judo ? ».

J’aborde différentes raisons qui font que le judo, ce n’est pas seulement sympa quand on est sur les tatamis… C’est aussi très utile pour la vie ! Soyez des ambassadeurs de notre discipline en ayant toutes les explications à donner de façon claire et structurée. C’est sûrement la meilleure façon d’inciter le maximum de personnes à le découvrir.

Mieux comprendre, c’est mieux progresser.

Connaitre les bienfaits du judo de façon plus approfondie vous aidera dans votre pratique. Il y aura des domaines que vous travaillerez plus volontiers à l’entrainement parce que vous aurez compris leur impact positif dans votre vie. D’autres domaines, ceux que vous connaissez déjà bien sur les tatamis, deviendront soudainement des sources d’inspiration pour votre quotidien.

Rappelez-vous, dans l’article (ou épisode) précédent (à lire ou écouter ici !), je détaillais 3 questions.

Est-ce que le judo est utile pour vous défendre dans la rue ?

Pourquoi le judo développe ou renforce votre confiance en vous ?

Comment le judo aide à la concentration et calme les tempérament agités ?

Si ça vous intrigue, prenez le temps d’aller y jeter un oeil !

Maintenant, voilà les bénéfices que vous allez pouvoir exploiter pleinement pour améliorer votre vie. Regardez ces aspects très riches et spécifiques au judo. Appuyez-vous dessus pour changer votre quotidien en mieux.

1- Faîtes de votre corps votre meilleur ami !

L’aspect sportif du judo vous prépare particulièrement à tous les besoins physiques de la vie.

Cela était voulu par son fondateur, Jigoro Kano, comme c’est si bien expliqué dans le livre de Michel Mazac. (Jigoro Kano, Père du Judo, publié aux éditions Budo). Kano Shihan (1) était extrêmement attaché à l’idée d’une éducation physique qui permette d’avoir un corps sain, agile, et utile dans la vie de tous les jours.

En effet, le judo est, dans sa dimension sportive, extrêmement complet.

Le judo n’est pas asymétrique.

Que vous soyez droitier ou gaucher, vous travaillez toutes les parties du corps de façon complète. Pour exemple, le tennis est un sport asymétrique puisqu’on va travailler les muscles différemment. L’épaule et le bras droit vont beaucoup être sollicités si on est droitier ! Le côté gauche va l’être nettement moins.

Le judo rassemble les 4 agilités physiques principales.

1 >> Vous développez vos muscles bien sûr, comme dans tous les sports.

2 >> Vous travaillez votre souplesse, ce qui n’est vraiment pas le cas de tous les sports.

3 >> Vous sollicitez sans cesse votre équilibre, ce qui est une exigence assez spécifique.

4 >> Vous devez acquérir des capacités de coordination, bien plus que dans la majorité des sports. En judo, toutes les parties du corps sont utilisées simultanément. Lorsque vous apprenez un mouvement, vous devez vous préoccuper de vos 2 pieds, vos 2 bras, mais aussi de votre bassin, votre tête… Le tout pour avoir une position d’ensemble très précise, qui plus est, non figée mais en mouvement.

Soyez libre et épanoui, avec et grâce à votre corps

Ce qui était très important pour Jigoro Kano, ça l’est encore aujourd’hui pour un grand nombre de professeurs. Il s’agit de donner aux judokas des capacités physiques utiles dans la vie et pas seulement pour des résultats au judo. Les enseignants veulent, certes, que leurs élèves (enfants ou adultes) réussissent telle technique et puisse l’exécuter en randoris. Mais ils veulent surtout que leurs élèves soient à l’aise dans leur corps, doués dans leurs mouvements. Ils souhaitent que les judokas développent chez eux une aisance pour leur quotidien.

Pensez aux atouts que vous développez…

Concrètement, lors de votre prochain entrainement, prenez conscience de l’importance des mouvements pour tout votre corps ! Échauffement, exercices techniques, uchikomis… Observez ces 4 capacités physiques : souplesse, équilibre, muscles, coordination. Remarquez alors combien vous développez vos aptitudes physiques générales !

Rien que cette prise de conscience va améliorer encore les bienfaits de vos efforts.

Profitez de ces atouts à tous moments !

Et si lors d’une soirée, quelqu’un vous demande à l’improviste de suivre quelques pas de danses ? Vous serez confiants et saurez que ce n’est pas un problème pour vous ! Avancez un pied pendant que l’autre se lève et que vos deux bras se croisent, un jeu d’enfant !

Je peux aussi aussi prendre l’exemple de mes dernières vacances. J’ai accepté d’essayer le monocycle ! J’étais assez fière, je dois dire, que malgré mon grand âge, je savais adapter mon équilibre, gainer mes muscles et copier comme il fallait les instructions données ! J’étais bien sûr loin d’être au top mais je pouvais assurer le minimum, en tant que débutante, pour m’amuser. Et ça, c’est vraiment grâce au judo.

2- Apprendre à chuter, c’est devenir fort

L’apprentissage des chutes est très spécifique au judo. Savoir chuter à bien plus d’implications, en réalité, que ça ne peut en avoir l’air.

Evitez les blessures.

De façon concrète et directe, apprendre à tomber sans se faire mal est extrêmement utile ! La grande majorité des judokas vous raconteront toujours des exemples de chutes où grâce au judo, ils ont pu éviter une fracture ou des blessures plus graves.

J’avais pour ma part seulement 2 ans de judo derrière moi lorsque ça m’a réellement servi pour la 1ère fois. Je faisais du vélo et du haut de mes 10 ans, je devais manquer de quelques notions… J’ai freiné brutalement, d’un coup sec, uniquement du frein avant ! Inutile de vous faire un dessin ? La roue avant a pilé, la roue arrière s’est cabrée comme un cheval et moi je suis partie bien loin dans les airs. Mais je n’ai pourtant pas atterri la tête la première et les bras en avant. Non, j’ai roulé joliment comme sur un tapis de judo et je m’en suis sortie avec quelques égratignures seulement…

Apprenez à vous relever.

Le bénéfice physique est important. Mais il y a aussi celui qui apparaît comme symbolique et qui est, pourtant, très réel. Vous apprenez 2 choses avec les chutes :

>> à vous tromper ou échouer sans vous faire mal, sans que ça soit un problème douloureux…

>> à vous relever, à repartir, à recommencer !

Quand dans un entrainement, vous avez chuté 20 fois, dans tous les sens, en vous relevant à chaque fois pour chuter encore dans un autre sens, on peut dire que symboliquement c’est assez fort. Si on était capable de se tromper ou d’échouer aussi facilement, en repartant immédiatement après, la vie serait surement plus facile. Le symbolique est important car il joue sur notre psychologie, notre façon de penser et donc de voir les choses. Je crois qu’il aide de façon très concrète à affronter des épreuves dans la vie.

Utilisez les bons mots pour créer les bons réflexes.

En tant que judoka, face à un échec, vous pouvez avoir en tête vos entrainements et votre capacité à chuter et vous relever. Vous pouvez y penser grâce à tout le vocabulaire qui est développé dans votre entourage judoka sur ce thème. Quand durant des semaines, des mois, des années de pratiques, vous entendez parler de chutes, de se relever, de ne pas se faire mal, les mots entrent petit à petit dans votre tête et sont tout de suite plus disponibles. Ils sont là, prêt à l’emploi, dès que vous en avez besoin. C’est certain que cette utilité est psychologique mais elle n’en est pas moins très bénéfique !

Votre esprit apprend de votre corps.

J’ajouterai enfin qu’il y a, à mon avis, un effet imperceptible mais réel, disons « physiologique », en plus du côté symbolique (ou psychologique).

Le corps agit sur le mental : plusieurs études le montrent dans différents domaines et notre propre expérience peut en témoigner. Faites l’essai ! Si vous n’avez pas trop le moral ou un coup de fatigue par exemple, redressez vos épaules, prenez une grande respiration, levez la tête. Changez ainsi votre posture physique et vous sentirez tout de suite votre moral aller mieux pendant quelques secondes au moins. De même, autre exemple, on demande aux enfants d’être bien installés pour bien travailler. Les exemples ne manquent pas : notre condition, notre état physique, joue sur notre esprit.

Le fait que votre corps chute des centaines, des milliers de fois, sans se faire mal et en se relevant à chaque fois, ce sont des choses qu’il enregistre. Il intègre ce mouvement et je suis convaincue, même si pour le coup il n’y a pas eu d’études précises sur ce plan, que ça influe directement sur la façon d’encaisser, « mentalement », les épreuves de la vie.

Chutez, encore et toujours

Concrètement, lors de vos prochains entrainements, doublez votre nombre de chutes ! Si vous les craignez et que vous les évitez, faites-en une par cours ! Si elles ne sont pas agréables, faites-en seul.e. en partant assis.e ou sur les genoux.   !

À chaque chute, ayez conscience de tout ce que vous développer en vous-mêmes.

Sentez-vous fort.e d’être capable de chuter, ce n’est pas courant !

3- Le judo, c’est la voie de la souplesse

Je vais reprendre le même raisonnement que celui des chutes pour découvrir les bienfaits de cette souplesse sous 3 angles : physiquement, symboliquement (ou psychologiquement) et enfin, mentalement (physiologiquement).

De façon concrète :

La souplesse peut être comprise dans sa définition physique.

Votre corps, souple, est utile au quotidien !

Si vous savez vous étirer dans tous les sens, c’est bien sûr utile car cela vous rend plus libre dans vos mouvements. Cela vous protège également, car on évite beaucoup de blessure avec un corps souple.

En travaillant votre souplesse au judo, vous pourrez aller faire vos lacets tous les jours sans douleurs ni sans avoir besoin de vous tordre dans tous les sens. Vous pourrez également éviter certaines chutes ou douleurs grâce à cette souplesse. Ce sont des exemples simples. Je vous propose d’observer, dans les prochaines heures, la façon dont vous utilisez (ou pas !) votre souplesse. Vous devriez être surpris !

Votre souplesse physique change, symboliquement, votre regard sur la vie !

La souplesse, ou plutôt son symbole et tout le vocabulaire qui lui est associée, ne permet-elle pas d’apprendre à être plus ouvert ? « La souplesse d’esprit », n’est-ce pas être moins rigide ? Savoir étirer son opinion, aller voir loin, élargir son amplitude de compréhension… Personnellement, j’y pense assez souvent. Dès que je ne suis pas d’accord, ou choquée, ou bousculée, j’ai cette vision dans un petit coin de ma tête, de ces exercices de souplesse que je fais sur les tatamis ! Cela me fait sourire, c’est symbolique, mais il n’empêche qu’à chaque fois, cela m’aide à réfléchir !

Physiologiquement, les japonais ont bien compris l’utilité d’être souple.

Au Japon, vous ne verrez jamais un échauffement qui ne commence pas par des étirements. Tous commencent par s’allonger dans tous les sens, patiemment… et on a vraiment ce sentiment que c’est associé à une sorte de « méditation », ou concentration. En tous cas, que ces étirements du corps sont intrinsèquement liés à ceux de l’esprit. Je leur poserai la question la prochaine fois ! En attendant, je suis convaincue qu’il y a, là encore, des effets physiologique. Le corps qui travaille à être élancé et non tout rabougri, étriqué, rigide, envoie des signaux à l’esprit.

La souplesse, c’est aussi savoir s’adapter !

Agir avec le minimum d’énergie, cela vous dit quelque chose ?

La voie de la souplesse, c’est savoir s’effacer en pivotant lorsque quelqu’un cherche à vous pousser fort, plutôt que de tenter de lui opposer votre propre force. C’est un exemple.

Les bienfaits de la souplesse qui sont des atouts dans votre vie quotidienne.

Le 1er est direct et physique : je crois vraiment que grâce au judo, notre corps acquiert des réflexes extrêmement utile dans le quotidien, que ça soit pour esquiver un danger (aussi simple qu’un objet qui tombe) ou pour réagir à n’importe quelle pression physique subie.

Le 2ème bénéfice est symbolique, il agit sur notre psychologie. Quand on est judoka, on réfléchit pour s’adapter à toutes les situations. Esquivez lorsque c’est le plus efficace, contrez ou attaquez là où il y a un déséquilibre si c’est nécessaire.

Personnellement, j’utilise beaucoup ce principe de souplesse dans mon cadre professionnel. Lorsque je sens un désaccord avec une personne de l’équipe, j’essaye de toujours réfléchir en judoka et ne pas me précipiter sur l’opposition frontale. Je regarde plutôt ce qui sera le plus efficace avec un minimum de mon énergie. J’observe la personne en question pour comprendre son fonctionnement et l’utiliser au mieux.

Il en va de même, encore plus souvent, pour mon propre fonctionnement. Combien de fois ai-je été fâchée ou contrariée d’une décision prise par un responsable ou d’un message envoyé par un collègue qui ne me convenait pas ? À chaque fois, ce que le judo m’apprend, c’est de prendre quelques secondes d’observation et de réfléchir si d’être fâchée, par exemple, est la meilleure utilisation de mon énergie. Rapidement, j’évalue le comportement que je devrais avoir, c’est-à-dire mon ressenti et les actions qui vont en découler, pour économiser au maximum mon énergie tout en atteignant mon but. J’ai ainsi évité un sacré paquets de mails ou de discussions interminables !

Créez vous-mêmes des bénéfices pour votre vie

Vous l’avez compris j’espère, vous pouvez regarder chaque effort fait au judo comme des bénéfices directes dans votre vie sous 3 angles :

l’angle direct et physique

Il est utile dans la vie quoiqu’il arrive.

L’angle symbolique qui agit sur votre psychologie

C’est une aide au quotidien grâce au vocabulaire, à tous les mots qu’on développe et dont on va pouvoir se servir dans des situations analogues. En tant qu’humains, on est souvent aidés par les symboles, les parallèles, les histoires qui nous font comprendre les choses. N’oubliez donc jamais votre judo comme exemple symbolique qui peut vous soutenir au quotidien.

l’angle physiologique, plus subtil… mais plus beau encore !

Si c’est l’effet le moins visible, il est intéressant de l’observer tout de même. Listez vos qualités, les caractéristiques de votre personnalité. Lesquelles font échos au judo à votre avis ? Si vous n’êtes pas convaincus, regardez ceux qu’on appelle « les grands maîtres ». Ils se ressemblent n’est-ce pas ? Nous pourrions facilement les décrire comme calme, serein, perspicace … Ne pensez-vous pas que ce sont les décennies de judo qui ont, au moins en partie, formé leur tempérament ?

Muscles, souplesse, équilibre ou coordination : sur le tapis et dans la vie !

On pourrait s’amuser à regarder de plus près, sous ces 3 angles que je viens de rappeler, ce que le judo nous apporte lorsqu’on doit y travailler les 4 agilités physiques principales. Prenons par exemple l’équilibre ou la coordination de toutes nos parties du corps… Les effets directs physiques sont certainement visibles assez rapidement. D’un point de vue symbolique, l’équilibre que vous développez au judo peut-il vous servir dans votre quotidien, par rapport à votre environnement ou par rapport à vous-mêmes ? Et cette capacité à coordonner des parties très différentes les unes des autres dans un tout cohérent, utile, efficace ? On prend souvent la vie professionnelle comme terrain de jeu d’application, mais pourquoi pas la famille, les amis, les lieux publics…

À vos témoignages ! Partagez votre expérience 🙂

J’ai l’idée, si cela vous intéresse, d’interviewer des judokas qui pourraient raconter des épisodes très concrets de leur vie où le judo leur a été utile ! Que ce soit physiquement, psychologiquement ou même physiologiquement, je suis sûre que nous aurions une grande variété d’histoires passionnantes. D’ailleurs, on peut commencer dès aujourd’hui : envoyez-moi votre histoire ou vos exemples par mail sur  et dès réception de 3 ou 4 d’entre vous, je fais un numéro spécial !

Les mots de Jigoro Kano pour conclure

Pour nous quitter, je vous propose une extrait de la conférence de Jigoro Kano.

En outre, dans le Randori, chaque partenaire ne peut pas dire ce que son adversaire va faire, de sorte que chacun doit toujours être prêt à parer n’importe quelle attaque brusque tentée par l’autre. Habitué à cette attitude mentale, l’homme acquiert un haut degré de maîtrise de soi. L’exercice du pouvoir d’attention et d’observation dans la salle d’entraînement développe naturellement ce pouvoir qui est si utile dans la vie quotidienne. 

(…)

Nous apprenons à notre disciple, quand il a recours à un procédé pour venir à bout de son adversaire, à n’employer juste que la quantité de sa force qui est absolument nécessaire pour l’objet en question et nous le mettons en garde contre l’emploi de trop ou de trop peu de force. Il y a un grand nombre de cas dans lequel les gens échouent dans leur entreprise, simplement parce qu’ils vont trop loin, ne sachant où s’arrêter, et vice-versa.

Pour prendre encore un autre exemple, dans le Randori, nous enseignons à notre disciple, quand il se trouve en face d’un adversaire qui est follement excité, à gagner la victoire non pas en résistant directement à l’adversaire par la force et par la violence, mais en l’amusant jusqu’à ce que sa valeur même se soit dépensée. 

Il poursuit :

L’utilité de cette attitude dans les transactions quotidiennes est évidente. Comme on le sait, il n’y a pas de raisonnement qui puisse nous être utile quand nous sommes en face d’une personne tellement agitée qu’elle a perdu le contrôle d’elle-même. Tout ce que nous avons à faire en pareil cas, est d’attendre jusqu’à ce que sa passion se soit épuisée d’elle-même. Tout cela nous l’apprenons dans la pratique du Randori. L’application de ses régies à la conduite des affaires quotidiennes est un sujet d’études très intéressant et a du prix comme entraînement intellectuel pour de jeunes esprits.

À vous de jouer.

J’espère que cet épisode/article vous a plu et qu’il suscitera votre réflexion, qu’il changera aussi peut être votre regard sur vos entrainements de judo… et qu’il contribuera à… vous rendre plus heureux !

Comme je le dis souvent, n’hésitez pas à m’écrire pour me donner votre avis, faire des retours et dans ce cas précis, pour me raconter des exemples concrets d’utilisation du judo dans votre vie quotidienne ! Je suis sûre que vous avez différents exemples qui pourraient être très utile de partager aux autres judokas.

Et si vous voulez me soutenir, parlez de ce blog ou du podcast à vos amis judokas (ou non !) pour qu’un plus grand nombre le découvre. 

(1) : on utilise souvent le titre « Shihan » pour Jigoro Kano. Ce mot japonais veut dire « modèle » ou « maître ». Quelques explications sur wikipédia en cliquant ici !

TU AS APPRÉCIÉ CET ARTICLE ?

👉 Laisse un commentaire et partage cet article à tes amis judokas 😁

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
Lettre mensuelle shin gi tai pour judokas

REJOINS MA LISTE PRIVÉE

et reçois, chaque semaine, mes meilleurs conseils judo.

ÇA PEUT T'INTÉRESSER...

>
Pascaline Magnes analyse un combat de champions de judo

Recevez gratuitement les 5 clés d'analyses ET exercices d'application pour apprendre à vous inspirer des plus grands champions.