Les p’tits cours de judo

Les p’tits cours de judo

Les p'tits cours de judo

Après chaque cours de judo, je me demande ce que j'ai appris concrètement, quel enseignement je retiens pour la suite. Je partage avec vous 1 élément concret à chaque fois sur les réseaux sociaux : instantanément sur les stories d'instagram et le lendemain dans le groupe facebook des motivé.e.s.

Ces "p'tits cours" sont donc, par définition, variées et il y en a pour tous les goûts 😁.

Variez les uchikomis dans vos cours de judo

Pendant les séries d'uchikomis comptés par votre professeur OU sur les uchikomis effectués en déplacements, sur des longueurs :

👉 Alternez 2 techniques différentes qui sont dans 2 directions différentes (avant, arrière / droite, gauche / etc.)

👉 Un cran au-dessus : 3 techniques dans 3 directions différentes.

🎯 Vous observerez qu'il est plus difficile de tenir la cadence que lorsque vous répétez toujours la même technique. C'est le changement de direction qui prend du temps. Apprenez à réduire ce temps et à gagner en vitesse dans vos enchaînements. 

🎯 Aussi, vous remarquerez que vos placements perdent en précision, vous êtes parfois moins stables du fait d'assurer le changement de direction pour votre technique. C'est pourtant dans ces conditions que vous entrerez la technique en randori : alors à travailler régulièrement 😉

Mobilité de base au sol

Un exercice simple à répéter... 1 000 fois 😅

👉 Travaillez vos positions de gesa et ushiro (je ne suis pas un exemple sur la vidéo, je n'en suis qu'à 300 répétitions 😂)

👉 Travaillez les transferts, donc votre mobilité ainsi que votre stabilité

👉 Travaillez le contrôle du partenaire sans vous servir de vos mains.

Travaillez kumikata et technique ensemble.

Saisie - déplacement - technique : le triptyque idéal.

Que ce soit sur un temps de technique libre ou durant un randori si votre partenaire est d'accord :

👉 Définissez une seule situation de kumikata de départ (par exemple : si je presse la manche de mon partenaire et qu'il veut la relever) et trouvez 3 solutions différentes (par exemple, tourner en seoi ou partir en kataguruma etc.)

👉 Enchaînez les 3 solutions trouvées alternativement, dans une dynamique avec sincérité de votre partenaire et déplacements bien sûr.

🎯 Niveau cardio et dépense énergétique, vous ne serez pas déçus !
🎯 Vos réflexes se développent dans des situations de combats que vous rencontrerez.

Progressez en étant Uke, même à côté de vos cours de judo.

J'ai accepté de dépanner un judoka d'un club voisin qui cherchait un.e partenaire pour sa prestation de 3ème dan et je vous recommande vivement cet exercice :

🎯 Vous perfectionnez vos chutes et par là, votre gainage, votre attitude... des compétences indispensables et transversales à tout votre judo

🎯 Vous développez de nombreuses sensations en lien avec votre partenaire : idéal pour améliorer votre appréhension du randori

🎯 Vous apprenez, techniquement, des esquives, des contres etc. que vous pouvez réutiliser dans vos combats.

👉 Et pour finir, c'est aussi l'occasion de faire de belles rencontres, de participer à la progression d'un judoka, de contribuer à l'amélioration de tous : n'est-ce pas le projet de Jigoro Kano ? 😉

Tandoku renshu programme techniques de judo

Devenez suffisamment rapide et précis

dans vos techniques de judo 

pour pouvoir marquer ippon, 

grâce au programme JudOSalon :

du Tandoku renshu... autrement.

Ko-uchi-gari, à la Takato

Ko-uchi-gari, à la Takato

LE KO UCHI GARI "À LA TAKATO"

Takato, champion olympique en 2021 à Tokyo, devient champion du monde pour la 4ème fois en 2022 grâce à son ko-uchi-gari lancé de très loin. Comment fait-il ? Decryptage.

LA TECHNIQUE

1- Kumikata

Saisie des 2 manches sans les fixer en statique, en bas, mais au contraire en donnant de la "souplesse", du "déplacement de manches" pour déstabiliser son partenaire.

2- Réaction

Il crée une très légère réaction en amenant la manche à lui au moment où il lance son pied pour crocheter le talon de Uke. Ce sont donc 2 mouvements dissociés : le haut du corps est orienté dans le sens opposé du bas du corps. Le haut du corps laisse croire à un éventuel mouvement avant alors que le bas du corps va "pousser" Uke.

3- Attaque

Un quart de seconde après, dès que le pied de Uke est bloqué, Takato pousse les 2 manches tenues exactement là où il veut que Uke chute. C'est important que les 2 manches aillent au même endroit : dans le dos de Uke. Takato regarde là où Uke va chuter (et non le pied attaqué !).

LA PRATIQUE

1- Découvrir la technique

Personnellement, je pense qu'il est très utile de travailler Ko-uchi-BARAI (c'est à dire forme balayage) en statique d'abord puis sur Uke qui avance. L'idée est de développer se ressenti de tirer la manche pour faire avancer Uke quelques centimètres de plus que ce qu'il aurait avancé. Dans la forme baraï, votre pied va venir au talon de Uke avant que celui-ci l'ait posé. Cela doit faire une "chute peau de banane". Pour vous, Tori, c'est aussi un excellent exercice pour placer correctement votre pied au talon, en frottant le tapis.

2- Travailler la technique

Si le Ko-uchi-barai est acquis, il est possible de travailler la forme Takato sur Uke qui recule, dans un premier temps en déplacement classique. Rapidement, c'est intéressant de passer à un déplacement aléatoire qui va permettre à Uke de "jouer le jeu" et qu'il y ait une large distance entre vous et lui. Tout en restant souple et dans un esprit de travail coopératif, l'attitude du combat est déjà là.

3- Passer la technique

Si vous en avez l'occasion, tentez cette technique sur des poids légers, moins gradés. Ainsi, vous ne mettez aucune force dans votre kumikata et vous avez vraiment le temps de développer votre ressenti du juste timing et de la juste distance : 2 notions toujours très importantes en judo mais là, plus que tout !

ET VOUS ?

Qui pratique déjà un Ko-uchi semblable ? Qui a envie d'essayer ? À vos commentaires !

Tandoku Renshu : pourquoi et comment

Tandoku Renshu : pourquoi et comment

Tandoku Renshu : pourquoi et comment ?

Cliquez ici pour écouter la version audio de l'article ! (disponible aussi sur toutes les appli de podcast)

On a beaucoup parlé du Tandoku Renshu pendant le confinement. Pourtant ça existait, bien sûr, avant ! Tous les grands champions l’intègrent dans leur préparation, qu’ils appellent ça leurs gammes, leur danse, leur mise en condition… Peu importe, ils se créent leurs propres séances solo judo.

Cela fait des années que je fais pareil, à double dose lorsqu’une compétition approche. J’aime tellement ça que j’ai créé le tout premier programme de Secrets de Judokas, pour partager mes séances !

Ici, je vous explique tout ce qu’il vous faut savoir si vous souhaitez créer vos propres séances. Je vous parlerai aussi de ce programme que je vous invite vivement à rejoindre si vous avez envie de progresser dans votre judo !

S’inspirer des plus grands pour progresser

Tout a commencé lorsque j’ai voulu m’engager dans la compétition. J’étais dans un club totalement loisirs et avec le seul judoka qui faisait de la compétition, nous cherchions, tous les 2, comment nous entraîner en plus du club. On cherchait partout, sur internet, dans les autres clubs, à l’étranger, dans les stages au Japon, comment faisaient les judokas excellents.

Comment progresser plus vite, mieux ?

J’avais entendu que le point commun de tous les sportifs qui marquent l’histoire de leur sport, les meilleurs des meilleurs, c’était leur sens du détail. Des sportifs qui cherchent à optimiser chaque seconde, chaque geste. J’avais lu que Mickael Jordan avait travaillé la position de sa main au sol pour gagner quelques millièmes de secondes dans sa façon de se relever… Ça m’avait marquée. Et surtout, ça m’avait parlé car Jigoro Kano parle de l’utilisation optimale de l’énergie.

Depuis mon tout petit niveau, mes quelques heures de disponibles le soir après le travail, mes 2 ou 3 cours par semaine au dojo :

Comment puis-je optimiser chaque instant, chaque partie de mon travail pour progresser et profiter des compétitions plus rapidement ?

Parmi pas mal de découvertes et d’expérimentations, je veux vous parler aujourd’hui du tandoku renshu. La 1ère fois que j’ai vu ça, c’était dans un reportage sur Koga où on le voyait faire des Seoi dans le vide. Ippon seoi, morote seoi… Peu importe, c’était ce mouvement d’épaule où l’on fait un demi-tour sur soi-même pour projeter le partenaire par-dessus son dos. Deux choses m’avaient alors surprise :

– la 1ère, c’est qu’on le voyait pratiquer des Taïsabaki (ces fameux demi-tours) vraiment de base, simples. À droite et à gauche, pas très rapides mais très précis… Je trouvais ça fou qu’un champion de ce niveau-là fasse ces exercices que l’on apprend dès la ceinture blanche

– la 2ème chose, c’est qu’on le voyait aussi pratiquer des Seoi seul avec un élastique, rapides et très engagés. Il transpirait à grosses gouttes et chaque répétition était faite à fond. J’ai voulu essayer dès le lendemain et je me suis aperçue que j’étais incapable d’avoir sa vitesse ni même sa précision. Dès que j’accélérais, je perdais l’équilibre, la technique n’était pas belle… Et pour avoir de la qualité, je devais vraiment aller lentement.

Comprendre l’utilité du Tandoku Renshu

À partir de là, j’ai compris qu’il y avait quelque chose et que, « ce n’était pas normal » qu’en tant que judokate, je ne sois pas capable de faire cet exercice. J’avais vraiment une marge de progression. J’ai surtout réalisé que si je ne savais pas le faire seule, comment pouvais-je réussir avec un partenaire qui bouge, se défend, esquive ? Impossible.

Dans les semaines qui ont suivi, c’était comme si mes yeux s’étaient soudainement ouverts. Je voyais des dizaines de judokas de haut-niveau faire ce type d’exercices, seuls. Teddy Riner parle de ses gammes, il se déplace dans le vide et enchaîne ses différentes techniques. Un reportage sur Loic Korval le montre également, en survêt baskets dans un grand champ, seul au monde, et il fait ses répétitions. Etc, etc.

Commencer avec le plus simple, mais le plus austère.

C’est comme ça que mon histoire avec le Tendoku Renshu a démarré. J’ai commencé de façon très simple, avec quelques techniques. Plus j’ai pratiqué, plus j’ai enrichi mes séances. J’ai compris les exercices qui me faisaient progresser, là où je voyais la différence au dojo. Je devenais plus à l’aise, j’avais plus de réflexes adaptés, ma posture était bien meilleure. Finalement, en plus de mieux réussir les techniques que je voulais passer, j’avais plus de plaisir. Je me sentais mieux car moins dans la force, je fatiguais moins vite. Du coup, j’ai continué. Je sais aujourd’hui que je n’arrêterai plus jamais, quelque soit mon niveau. Ces exercices m’apporteront toujours énormément.

Est-ce qu’il suffit de répéter des centaines de fois la même technique dans le vide ?

OUI. Répéter 100 fois, 500 fois, 1000 fois la même technique, ça a un pouvoir assez hallucinant. La seule et unique difficulté, c’est que ça peut être monotone. C’est pourquoi j’ai créé des séances plus variées pour avoir toujours envie de m’y mettre. J’aime la nouveauté donc c’est ce qui me correspond le mieux. Cela dit, avant de vous parler de ces séances variées et de vous donner les clés pour que vous puissiez en faire, laissez-moi tout de même vous dire quelques mots sur les répétitions d’une seule technique.

1 pause entre chaque série de 100, divisée en 4*25

Je pratique cet exercice de façon très fréquente avant une compétition, et de façon plus aléatoire sinon. Dans tous les cas, ça remplace mon footing au niveau cardio et transpiration. À rythme bien soutenu, c’est efficace !

Je travaille par série de 25, c’est plus facile pour compter ensuite les centaines. J’alterne droite et gauche. Je fais une pause de 2 à 3 minutes environ à chaque centaine. Pour faire mes 1000, il me faut 45 à 50 minutes, ce qui fait un bon format de séance. Ça me permet aussi de faire des demi-séances : 500 répétitions en 25 minutes, c’est parfait pour le matin avant le travail par exemple.

Le miracle de son propre corps

Lorsqu’on se concentre vraiment sur nos répétitions, qu’on fait attention à ce qu’on fait, qu’on imagine qu’on est sur un tatami avec un partenaire dans sa tête, il y a toujours un moment où on RESSENT le progrès. Et j’ai bien dit RESSENTIR, dans LE CORPS, ce progrès ! Un infime décalage pour l’équilibre, une position de la tête, d’une main, peu importe mais ça se ressent dans le corps ! C’est extraordinaire. On ne peut pas prédire à quel moment, c’est toujours une surprise. Mais ça n’arrive jamais avant 200 répétitions minimum… C’est vraiment avec le nombre que ce déclic peut se passer. Et avec l’attention, la concentration, l’engagement, la sincérité de chaque répétition. À chaque répétition, imaginez que vous mettez ippon, sincèrement. Si les répétitions sont faites mécaniquement, en pensant à autre chose, ça vous fera transpirer, certes. Mais ça n’aura aucune efficacité technique et surtout, n’ayant pas ces déclics, ça augmentera le risque de répéter une erreur.

La puissance du Shin Gi Taï

C’est ce que je trouve extraordinaire dans le travail en solo : s’il est fait avec l’esprit, le SHIN, on s’auto-corrige par ses sensations et on a soudainement un pouvoir illimité sur sa propre progression. On peut être son propre enseignant… Mais à l’inverse, si le SHIN n’est pas là, si l’esprit est ailleurs et ne s’investit pas au même titre que notre corps, alors rien ne se passe et même, potentiellement, on empire les choses.

Ce n’est pas pour rien que ma lettre mensuelle (uniquement pour les membres de ma liste privée que vous pouvez rejoindre ici : secretsdejudokas.com/shin-gi-tai) s’appelle la Shin-Gi-Tai.

Avoir des séances toujours variées

Une fois qu’on connaît ces séances simples, directes, efficaces, que sont les répétitions d’une seule technique plusieurs centaines de fois, à droite et à gauche, on peut se demander comment construire des séances plus variées.

Ça tombe bien, parce qu’il n’y a pas que la technique à travailler en judo.

Il y a beaucoup d’autres choses : les déplacements, l’équilibre, la souplesse, les capacités physiques, la coordination etc. Listez toutes les compétences dont un judoka a besoin. Puis, regardez pour chacune d’elles ce qu’on ne fait jamais ou trop peu au dojo. Vous avez ce qui va constituer vos séances judo solo. Cela fait 5 ans maintenant que je les pratique, elles ne sont jamais pareilles. Je m’amuse à chaque fois et surtout, je sais que je suis là où il faut être : là où mon énergie est utilisée de façon optimale.

Le meilleur pour chaque moment, chaque environnement.

Je viens de vous le dire, il s’agit de regarder ce qu’on fait peu, ou pas, au dojo. Pensez-y : le cours de judo est collectif, vous avez la chance de travailler avec des partenaires, et vous avez plein de niveaux différents. Du coup, forcément, tout ce qui nécessite un travail seul, où on prend plus le temps, avec des exercices adaptés vraiment à son niveau, c’est plus compliqué au dojo. C’est donc ce qu’on va cibler. Et c’est le secret numéro 1 : toujours se demander si l’exercice que je choisis, c’est le meilleur endroit et le meilleur moment pour le faire, étant donné les circonstances.

Les 3 critères à vérifier 

Personnellement, dans mes séances, celles que je partage d’ailleurs dans le programme Secrets de Judokas, j’ai plus d’une centaine d’exercices :

– qui DOIVENT se pratiquer seuls, on ne peut pas les pratiquer avec un partenaire.

– qui DOIVENT se pratiquer à un rythme adapté. On doit vraiment commencer au rythme où on sait le faire pour accélérer très progressivement, parce que si on commence à un rythme trop élevé, on n’y arrive pas, tout simplement.

– qui DOIVENT se répéter beaucoup. Des exercices que, si notre professeur nous les fait faire parfois en début de cours, on peut mettre des mois, voire des années, pour les maîtriser de mieux en mieux.

Si vous avez ces 3 conditions, (sans partenaire / rythme adapté / beaucoup de répétitions) alors vous êtes à peu près sûrs que c’est efficace de les pratiquer chez vous, par vous-mêmes.

Faire la liste des compétences judo.

La 2ème chose, c’est de repérer toutes les habiletés dont vous avez besoin pour le judo. Personnellement, j’ai construit 6 catégories qui correspondent AUSSI à un niveau de complexité différent. Ça me permet de naviguer entre ces niveaux de complexité. Un peu comme notre Koga continuait à revenir aux taisabaki de base, de débutants, tout en alternant avec des répétitions engagées, rapides, de compétiteur.

Alors voilà mes 6 catégories, vous pouvez les reprendre mais aussi, bien sûr, vous construire les vôtres !

6 catégories pour construire ses séances

1- Déplacements ET kumikata.

J’associe les deux de façon à toujours avoir les mains bien placées lorsqu’on travaille seul. Le piège, ce serait d’avoir les mains qui se baladent un peu n’importe où, ou qui pendent le long du corps… Du coup, on perd l’attitude. N’oubliez pas, toujours l’attention, l’implication maximale. Donc tout le corps, même les mains, est engagé. Soit en position kumikata (1 au col, 1 à la manche, et c’est imaginaire), soit devant soi, prêtes à agir. 

Il y a mille choses à travailler, encore et encore. Commencer ses séances par cette catégorie, c’est aussi le meilleur moyen de s’échauffer ! Visez la précision, la vitesse bien sûr mais petit à petit, sans brûler les étapes. Comme je dis toujours :

Si la vitesse mange la qualité, c’est pas bon.

La qualité, toujours prioritaire !

En bas de page, à la fin de l’article, demander le .pdf à télécharger pour recevoir un complément, dont des exemples.

2- Les techniques en forme fondamentale

On reprend la technique, lentement, à sa base. On peut la découper en plusieurs exercices de renforcement musculaire directement liés. L’avantage de découper une technique dans sa forme fondamentale, c’est qu’on retrouve la posture, la mise en déséquilibre, les positions correctes… Cette mise en séquence permet vraiment d’acquérir une forme de corps qui pourra aller loin, c’est-à-dire :

– sans blessure. Quand on voit des judokas qui se servent de leurs reins pour soulever, ils risquent la blessure soudaine ou la blessure à long terme.

– avec une liberté d’adaptation. Quand on a la forme fondamentale, on peut utiliser ensuite toutes les variantes beaucoup plus facilement et avec un geste juste.

Votre forme fondamentale est comme le tronc d’arbre : plus il va être gros, solide, stable, plus les branches qui vont en émaner vont être nombreuses et belles.

3- Les actions/réactions

On monte en complexité et on associe les techniques fondamentales à un déplacement … Avec tous les sens d’exécution, dont les actions-réactions. Cela veut dire qu’on va créer une réaction chez le partenaire, dont on va se servir pour faire notre technique. Par exemple, si je reprends l’exemple des Seoi assez universel : c’est une technique avant. Elle est extrêmement efficace lorsque le partenaire avance sur nous. Mais pour les partenaires qui n’avancent pas, on va chercher à provoquer cette avancée dont on a besoin pour placer notre Seoi. Pour provoquer une avancée, rien de mieux que d’agir en sens inverse lorsqu’on est en situation d’opposition. Je pousse le partenaire vers l’arrière, son réflexe va être de résister et de revenir vers l’avant. Parfait, j’ai le déplacement que je voulais, je peux tourner et le faire passer par-dessus mon dos. Bien sûr, les actions réactions sont utiles en situation d’opposition, de résistance ! Si je fais randori avec un enfant ceinture orange, lorsque je le pousse, il recule, il ne résiste pas… Donc dans ce cas, l’action réaction n’a pas lieu d’être. 

Travaillez les actions réactions, seuls chez vous, à partir de vos techniques préférées

Justement parce que vous êtes seul, vous n’utilisez aucune force et c’est donc tout le reste qui est sollicité. Vos sensations, votre fluidité, votre posture, exactement ce qui est plus difficile à travailler lorsqu’on est avec un partenaire. Sauf si vous avez un partenaire excellent, avec une bonne adéquation par rapport à vous, mais ça, ce n’est pas courant !

4- les variantes des techniques.

Je ne vais pas m’y attarder mais généralement, plus on monte en niveau, plus on utilise les techniques dans des formes qui nous conviennent mieux, qui sont plus adaptées aux combats aussi. Elles sont issues de la forme fondamentale mais elles ont leurs spécificités. C’est aussi une catégorie à travailler car c’est intéressant de repérer ces différentes formes, que les différences soient au niveau de l’entrée de la technique, au niveau du kumikata, au niveau du type de déséquilibre etc.

5- Les enchaînements.

Là, il y a un boulevard de travail ! Comme son nom l’indique, ce n’est pas très compliqué, il s’agit d’enchaîner plusieurs techniques en imaginant que le partenaire esquive ou bloque. C’est assez génial à faire seul car on progresse énormément en coordination.

Évidemment, ces enchaînements sont faits avec justesse c’est-à-dire avec tout le corps engagé, depuis le kumikata, à la posture générale, la tête, le regard… Souvent, lorsqu’on commence à vouloir travailler les enchainements, il n’y a que les jambes qui travaillent et en haut, tout est en roue libre ! Là, le but, c’est justement la précision et le geste juste ! Et pour ça :

un seul secret, commencer doucement.

Il faut déjà être à l’aise sur les 4 premières catégories pour commencer cette 5ème !

6- mise en application 

C’est ce que j’appelle les randori solo… Il s’agit en fait de ré-investir tout ce qu’on a travaillé durant la séance dans une forme similaire au randori. On va mixer des déplacements avec le bon kumikata, des techniques sans résistance, donc en forme fondamentale, des techniques en action réaction, des variantes, des enchainements. Un cocktail général !

Il y a 3 intérêts à cette catégorie très importante :

– d’abord, le cardio monte davantage et il est plus difficile d’être précis et juste lorsqu’on est essoufflé

– Ensuite, le fait de tout mixer vous fait, encore une fois, progresser dans votre coordination et vos réflexes. C’est un autre type d’exercice. Passer de pas chassés à droite à O soto gari, enchainer sur Sasae et repartir en tsugi ashi avant etc.

– Enfin, le dernier intérêt, c’est de faire un lien direct entre votre travail seul, chez vous, et la façon dont vous allez l’utiliser au dojo. Comme un trait d’union. C’est super important que cette connexion se fasse pour pouvoir bénéficier de vos progrès au dojo.

LA VISUALISATION : LA CLÉ

Il reste encore un élément super important si tu te lances sur ce type de séance pour progresser, par toi-même, et mieux profiter ensuite du tatami, c’est la VISUALISATION !

J’ai déjà dit qu’il fallait imaginer le partenaire, imaginer qu’on met ippon à chaque fois, imaginer qu’on a un vrai kumikata etc. Alors je pourrais faire un article entier sur la visualisation tant c’est utile, tant les recherches sur ce sujet sont passionnantes, et tant les témoignages de sportifs qui l’utilisent sont pleins d’enseignements. Pour l’instant, arrêtons-nous simplement sur ça :

– faire un exercice en pensant à rien ou à autre chose, aura 10% d’efficacité maximum, sûrement moins encore

– faire ce même exercice en se concentrant sur ce qu’on fait, en étant attentionné : 50% d’efficacité, c’est déjà beaucoup mieux.

– et ce même exercice en s’imaginant dans la situation où il va nous être utile, là on est proche du 100%. C’est incroyable.

Un exemple très concret, qui m’est arrivé et qui était flagrant, c’était lorsque j’étais au lycée.

Apprendre une leçon. Inutile de préciser que lorsqu’on essaye d’apprendre avec l’esprit qui papillonne, on y passe un certain nombre d’heures et c’est douloureux… Bon. Mais côté concentration et attention, je m’en sortais plutôt bien, j’apprenais ma leçon et je la savais. Pour la réciter devant ma mère, là déjà, il y avait des trous que je n’avais pas perçus.

MAIS, si je l’apprenais en imaginant que j’allais la réciter à ma mère un peu plus tard, alors je n’avais plus aucun trou au moment de le faire. Je me projetais dans le moment où j’allais l’utiliser.

Mieux encore : j’étais assez agacée de constater qu’en fin de trimestre, des leçons très bien sues 2 mois plus tôt s’étaient à moitié envolées. Je me suis mise à apprendre mes leçons en m’imaginant à la fin de l’année, au bac par exemple, en train de les utiliser. Et je vous jure que ça a marché de façon incroyable… !

Pour le judo, je vous assure que ça fonctionne de la même façon. Et ce n’est pas pour rien que tous les champions passent des heures à visualiser le jour J !

Pourquoi on ne l’utiliserait pas, nous, pour nos entrainements du quotidien ?

Si vous êtes seul, imaginez-vous au dojo avec un partenaire,

si vous êtes en uchikomi, imaginez vous en randori,

si vous êtes en randori… imaginez que vous êtes le meilleur judoka que vous admirez le plus, c’est vous, il est entré dans votre peau et vous êtes rapide, souple, efficace…

Et si vous êtes en compétition alors ? 

Imaginez que votre « vieux vous » que vous serez dans 20 ans a déjà tout vu, connait déjà votre réussite. Imaginez que vous êtes juste à ce moment précis de votre parcours magnifique. Donc quoiqu’il arrive, vous savez déjà que votre parcours est magnifique. On rentre dans un sujet de prépa mentale, mais je tenais vraiment à insister sur la puissance de la visualisation ! Jouez avec, amusez-vous, utilisez-là. Vous pouvez doubler, tripler vos résultats avec le même travail, ça vaut le coup !

Et le programme Secrets de Judokas ?

Alors, maintenant que tout ça est expliqué, vous allez rapidement comprendre le principe du programme Secrets de Judokas. C’est en fait le fruit de mon expérience de plusieurs années sur ce type de séances, et j’en suis absolument convaincue. J’ai donc décidé de partager 20 séances, de 25 à 40 minutes chacune. Cette durée est idéale, facile à caser un soir, facile à cumuler 2 ou 3 d’affilées pour un gros bloc le weekend si besoin… Et ces 20 séances sont organisées pour avancer de façon progressive. J’y inclus tous les éléments dont je vous ai parlé et l’avantage, c’est que durant chaque séance, en vidéo donc, je vous parle en même temps que l’on fait la séance. Ça permet de ne jamais lâcher la concentration, que ce soit sur ses sensations, sa posture, ses mains etc. Ou sur la visualisation bien sûr… 

Je guide toute la séance pour qu’elle soit un maximum efficace.

J’ai rajouté dans ce programme des bonus :

– 3 ateliers-vidéos sur de la préparation mentale,

– un coach-agenda à télécharger pour avoir un super écrit, certains ont vraiment besoin de ça pour visualiser leur travail, leurs efforts, leurs résultats…

– ET, parce que, ceux qui me connaissent, vous savez combien j’aime rencontrer les gens : j’ai créé un groupe privé Facebook qui réunit les judokas inscrits au programme, ce qui permet les échanges, les questions, les partages de victoires, les séances travaillées etc. Donc c’est une très belle émulation… C’est un peu comme un club virtuel où l’on peut retrouver des judokas qui nous ressemblent en fait. Avec l’envie de progresser, prêts à découvrir des nouvelles façons de travailler. 

Si vous voulez profiter de la 4ème édition qui se lance, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 18 juillet 2021 au soir. Je ferme ensuite les portes parce que c’est de cette façon-là qu’on peut créer une ambiance de groupe.

Enfin, si vous faites le choix de rentrer dans le programme, sachez que vous pouvez ensuite l’utiliser À VIE ! Les 20 vidéos et tous les bonus que j’ai cités vous appartiennent, ils sont à vous. Vous pouvez donc vous en servir à tout moment, que ce soit avant une reprise, pour préparer une compétition, pour reprendre la forme, perdre un peu de poids, progresser tout simplement, vous faire vos séances chez vous ! Pour rejoindre le programme : cliquez ici !

Je vous souhaite un magnifique été et je vous dis à très bientôt, pensez à partager cet article aux judokas de votre entourage !

 

 

 

 

 

3 exercices pour avoir confiance en soi au judo

3 exercices pour avoir confiance en soi au judo

3 exercices pour avoir confiance en soi au judo

⏯ 2ème partie - cliquez ici pour écouter 🎧

 Cet article-épisode est la suite directe de l’article-épisode 12 sur la confiance en soi.

En fin d’article… une petite surprise 😉

1- Résumé de la partie 1

Avoir confiance en soi, que ce soit au club ou en compétition, c’est un sujet qui touche la grande majorité des judokas. Tout âge et tous types de pratique. Ce n’est pas un hasard : notre discipline, le judo, a la particularité de réveiller, dès nos premiers cours, les moindres doutes que l’on a parfois enfouis il y a bien longtemps. C’est peut-être déstabilisant mais c’est, paradoxalement, le meilleur moyen de gagner confiance en soi ! N’est-il pas fréquent de voir des enfants orientés vers nos dojos justement pour devenir plus confiants ? Ou des adultes qui choisissent le judo avec pour seul objectif de gagner en assurance ?

Avoir confiance en soi, c’est croire, les yeux fermés ( = sans preuve) en nos capacités à réaliser une action.

Pour cela, l’une des conditions majeures est que notre cerveau se sente en sécurité : il doit avoir la maîtrise de ce qu’il se passe. C’est possible grâce à notre expérience, notre jugement, mais aussi au type d’environnement qui nous entoure.

Le judoka blanc met ippon au judoka bleu en compétition

En compétition, si je veux gagner contre mon adversaire, je n’ai pas la maîtrise parce que je ne sais pas ce qu’il va faire. Je suis donc en insécurité et c’est à juste titre que mon cerveau va envoyer des signaux de stress. Ce n’est pas un manque de confiance en soi : c’est un stress utile qui va pouvoir devenir une force. Ceux qui ne ressentent pas ce stress, on dit qu’ils partent « gagnants d’avance ». Et ce n’est pas ce qui favorise la victoire… Ils n’ont pas conscience que l’adversaire est une variable inconnue et peuvent se faire surprendre. En revanche, s’il s’agit de donner le meilleur de soi-même, alors je maîtrise entièrement ce que je suis et mes capacités. C’est ce qui s’appelle « être déterminé ». Et c’est exactement là que se trouve la subtilité :

Ne pas partir gagnant d’avance, c’est avoir conscience qu’on ne maîtrise pas l’adversaire. Être déterminé, c’est être 100% convaincu de ses propres capacités.

Si j’ai des doutes sur mes propres capacités malgré tout ce que j’ai travaillé au dojo, on peut parler de manque de confiance en soi. Comment résoudre ça ?

2- Devenez chirurgien pour agir précisément là où il faut.

Pour retrouver confiance en soi, il faut avant tout aiguiser sa conscience. Repérer, dans chaque détail de la journée, les 2 types de doutes :

👉 ceux qui concernent des facteurs extérieurs et qui sont donc signes d’excellente santé,

👉 ceux qui touchent à ses propres capacités et donc vraiment à la confiance en soi.

Cette 1ère étape correspond un peu à la formation d’un chirurgien. Connaître les moindres rouages, savoir tout de suite repérer le détail, pour agir de façon efficace, exactement au bon endroit.

L’un des bénéfices de gagner en conscience, c’est qu’on s’aperçoit qu’on ne passe pas notre journée à manquer de confiance en soi ! Au contraire : on découvre même que, dans de nombreux cas, on est normal. Nos doutes sont très utiles ! Cela change énormément de choses : ça nous libère des stress sur lesquels on ne peut pas avoir de maîtrise et ça permet de recentrer notre pensée sur ce sur quoi on peut agir.

 

Être timide dans un nouveau club ?

Un exemple concret. Je suis inscrite dans un nouveau club et dès les premiers cours, j’ai ce sentiment vraiment désagréable de me sentir « nulle ». Ma réaction est automatique : « j’ai toujours manqué de confiance en moi ». C’est donc ce doute qui revient éternellement, presque « automatiquement ». Sauf que pour une fois, j’applique exactement ce que je vous raconte ici. Je décide d’observer ce qu’il se passe…

Je m’aperçois que ce sentiment d’être nulle arrive au moment des randoris. Durant toute la phase d’échauffement, technique, uchikomis, je suis bien. Je me sens à l’aise dans mon judo, ce que je travaille, là où j’essaye de m’améliorer. Il n’y a pas de problème. C’est au moment d’inviter en randoris que je ne me sens pas à la hauteur.

 Ce 1er constat change déjà beaucoup de choses. Sur tout le trajet pour aller au dojo, je sais que je vais passer une super première partie de cours. Mon humeur s’allège ! Je sais aussi qu’il me reste un problème à fixer au moment des randoris. Je continue donc l’exercice : j’observe la petite voix dans ma tête. Là, c’est limpide : j’ai peur de ce que les judokas de ce nouveau club vont penser de mon judo…

Ce n’est pas moi qui pense que je ne suis pas à la hauteur, c’est plutôt eux qui pourraient penser que je ne suis pas à la hauteur et c’est ça que je crains.

Le déclic se fait immédiatement. Ce qu’ils pensent, ce qu’ils jugent, je ne peux pas le maîtriser donc mon cerveau est en insécurité. Il me déclenche ce sentiment inconfortable car j’ai besoin de m’intégrer dans ce nouveau club, j’espère être une judoka appréciée pour pouvoir faire des randoris avec plaisir… Et je ne maîtrise pas ce que ces judokas inconnus pensent.
En quelques secondes, je réalise que mon judo, c’est mon judo, je l’aime bien, je suis sur la voie de la progression… Je réalise aussi que j’ai jamais eu de difficultés à me sentir bien dans un club et que je peux m’intégrer tranquillement au fil du temps.

Quand le cerveau résume un peu vite…

En fait, mon cerveau avait fait des raccourcis. Il avait mélangé pas mal de choses et grâce à de très simples observations, quelques questions bien posées, j’ai pu voir la mécanique précise de ce qu’il se passait et résoudre 90% du problème.
Depuis, mon cerveau n’a plus jamais mélangé les choses sur ce type de situations. Je suis devenue comme le chirurgien qui différencie chaque petit détail. Dès que j’arrive dans un endroit nouveau, je sais faire la part des choses et ma confiance en moi n’est plus questionnée.

3- Fuir, attaquer ou figer ?

La 2ème solution, complémentaire, va être de se « ré-éduquer ».

Le manque de confiance en soi vient d’un mécanisme assez simple. Un évènement une fois, puis plusieurs fois, devient une habitude, qui devient un caractère, qui devient une identité. Si, dès tout.e petit.e, je ne me suis pas senti.e à la hauteur quelques fois, alors je me suis habitué.e à cette sensation. Petit à petit, c’est devenu moi et aujourd’hui, je suis quelqu’un qui manque de confiance en soi ! Tout simplement, je suis comme ça. Et face à ça, le cerveau a 3 attitudes :

👉 La fuite :

Je manque de confiance en moi donc surtout, je ne vais pas là où je peux douter. Beaucoup de judokas qui n’aiment pas la compétition, en réalité, n’ont tout simplement pas envie d’avoir cette sensation très désagréable de douter. Certaines personnes arrêtent même le judo par manque de confiance en soi. C’est logique, le cerveau réagit et nous protège de ce qui est inconfortable !

👉 L’attaque :

Une autre attitude est au contraire d’attaquer. Ce sont les personnes qui se sentent défiées, challengées par tout ce qui les fait douter. Elles recherchent sans cesse ces situations de doutes dans lesquelles elles se sentent vivantes ! Finalement, dès que ces personnes ont confiance en elles, ça ne les intéresse plus, elles vont chercher de nouvelles situations où le cerveau va pouvoir se battre car pour lui, c’est comme ça qu’il nous protège !

👉 Figer :

Le cerveau peut « figer ». On ne fuit pas, on n’agit pas. Extérieurement, on peut sembler passif, on subit sans rien dire. On considère que « c’est ainsi » et qu’on doit apprendre à faire avec. C’est un fort degré d’acceptation ! Le cerveau évite de nous faire entrer dans une zone de questionnements, il considère que c’est plus confortable comme ça.

 

Vous êtes probablement dans l’un de ces 3 cas. Il n’y en a aucun mieux que l’autre, les 3 attitudes sont légitimes et utiles ! Ça peut changer selon les situations et/ou selon les périodes !

4- Transformer son identité

Ré-éduquer le cerveau, c’est quitter une identité de « Je n’ai pas confiance en moi et j’ai toujours été comme ça » pour aller vers une nouvelle identité de « Je suis confiant.e, naturellement« . Pour ça, 2 exercices aussi simples qu’efficaces !

👉 Aimer les voitures rouges !

Image d'une voiture rouge au milieu de voitures grises

Repérer chaque jour 3 à 5 situations où vous avez eu confiance en vous dans la journée. Notez-les dans un carnet pour vous obliger vraiment à les repérer ! Vous allez voir que très vite, vous allez ré-équilibrer vos perceptions.

Je dis toujours aux enfants timides : est-ce que tu es timide avec tes frères et sœurs ? Avec tes parents ? Leur réponse est non, évidemment ! Alors pourquoi dis-tu que tu es timide ? Pourquoi attribues-tu plus d’importance à ton attitude face à la maîtresse ou des inconnus, qu’en famille le soir chez toi par exemple ?

Ré-équilibrer ses perceptions, c’est un exercice facile et très efficace !

Lorsque vous commencez à repérer 3 à 5 situations de confiance au quotidien, c’est comme quand on vous parle de voitures rouges et que vous vous mettez à en voir partout ! Plus les jours vont passer, plus vous allez trouver une quantité de situations de confiance assez impressionnante. Rapidement, vous allez trouver normal d’avoir confiance… et exceptionnel d’en manquer !

👉 Devenir comédien ?

Le 2ème exercice, aussi simple et efficace, est utile dans les moments plus délicats : avant une compétition, au moment des randoris ou à tout moment de la journée où vous vous sentez douter.

N’oubliez pas, AVANT de faire cet exercice : passez par la 1ère étape qui repère si c’est un doute normal parce que vous êtes en insécurité sur des facteurs que vous ne maîtrisez pas ou bien si c’est un réel manque de confiance en soi.

Si c’est vraiment un doute sur vos propres capacités, alors glissez-vous dans la peau de quelqu’un que vous admirez pour son assurance dans ce genre de situation. Ça peut être quelqu’un que vous connaissez ou non, un champion qui vous inspire, un personnage historique, votre voisin ! Respirez profondément et mettez-vous dans sa peau. Jouez à être lui ou elle… Imaginez que vous êtes cette personne !

De nombreuses fois au judo, quand j’ai douté de moi, j’ai fait ce 2ème exercice. C’est très efficace ! Ce que j’apprécie sur cet exercice, c’est que ça donne de l’effet tout de suite. En plus, et c’est le but, ça rééduque votre cerveau car tout le temps que vous jouez à être quelqu’un d’autre, votre cerveau n’envoie plus les signaux de stress, de doutes, de malaise… Il envoie des signaux de certitude et d’assurance à tout votre corps, lequel s’habitue à ce type de signaux.

Certains programmes de préparation mentale proposent cet exercice même en dehors de toutes situations de doutes : une pratique quotidienne, tous les matins au réveil ou tous les soirs avant de s’endormir, pendant plusieurs minutes. Le but est d’habituer le cerveau à envoyer ces signaux d’assurance et habituer le corps à les recevoir… Vous l’avez compris : de la répétition nait l’habitude… puis le caractère… puis l’identité !!

Et c’est comme ça qu’en quelques semaines ou mois, on devient quelqu’un de confiant. On EST confiant sans se poser de questions ! Donc pensez-y : choisissez vos héros de confiance en soi et mettez-vous dans leur peau !

 

5- Mes 3 exercices préférés :

Je vous ai donc donné ici 3 exercices à faire dans cet ordre :
1- Aiguisez votre conscience, repérez de quoi il s’agit précisément quand vous manquez de confiance en vous et faites le tri ! Devenez des experts du détail pour pouvoir agir avec précision comme un chirurgien !

2- Rééquilibrer vos perceptions en notant chaque jour les situations où vous avez eu confiance en vous ! Dites-vous que chacune d’elles est une voiture rouge et mettez-vous à voir des voitures rouges partout !

3- Ré-éduquer votre cerveau en vous mettant dans la peau de personnes pleine d’assurance pour transformer votre identité !

 

Ces 3 exercices font partie de mes 3 préférés mais il en existe beaucoup d’autres. La force du travail de préparation mentale réside vraiment dans le fait d’aller chercher tout un tas d’exercices différents qui peuvent nous correspondre plus ou moins bien. Tout ça se construit comme un puzzle, qui est vraiment unique selon chacun, c’est ce qui fait notre force.

 

6- Pour aller plus loin… 

Après avoir passé près de 20 ans à rassembler, pièce après pièce, des exercices pour avancer au mieux, j’ai découvert il y a quelque temps la Dépolarisation®. C’est une façon de faire travailler le mentale qui est unique. Tout en s’appuyant sur les outils classiques de préparation mentale, elle permet d’aller débloquer très rapidement des peurs, des doutes ou des stress dont on ne sait pas se défaire malgré tous nos efforts

Chez moi, ce fut révolutionnaire. En judo et dans ma vie de tous les jours. D’ailleurs, si je suis aujourd’hui à temps plein sur Secrets de Judokas, c’est grâce à la Dépolarisation®. Adieu la peur de ne pas réussir, adieu le stress de ne pas plaire à tout le monde… Adieu la crainte du jugement de ma famille ou l’angoisse de ne pas avoir un salaire fixe et régulier. La Dépolarisation® m’a simplement permis d’oser faire ce que je voulais et être qui j’étais vraiment, au fond. Et en judo : le plein plaisir et la pleine réussite passent par ce sentiment d’être libre de pleinement être vraiment soi. Comme disent les coach, de « se lâcher », « tout donner ».

 

Vous êtes curieux ?

Alors voilà ma petite surprise 😉Je vous ai préparé un ebook qui vous donne les détails de comment la Dépolarisation® fonctionne. Profitez-en, c’est offert et c’est avec plaisir ! Lisez-le et dites-moi ce que vous en pensez !

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Avoir confiance en soi au judo

Avoir confiance en soi au judo

Avoir confiance en soi au judo

⏯ 1ère partie - cliquez ici pour écouter 🎧

Bienvenue sur cet article (épisode audio) : avoir confiance en soi au judo.

1- Parlons de confiance en soi.

La confiance en soi est un vaste sujet et c’est tant mieux ! Découvrir par soi-même toutes ses explorations, c’est picorer ce qui nous parle ou ce qui nous aide, ici et là, et faire son propre cheminement. Exactement comme au judo ! On devient excellent quand on sait chercher par soi-même… Dans cette excellence, on cherche encore et toujours, c’est justement ça qui est passionnant. Alors j’espère que cet article sur la confiance en soi nourrira votre cheminement. Déclics, réflexions, désaccords ou encore, une confirmation d’avancées déjà réalisées !

A-t-on vraiment besoin de confiance en soi ?

La confiance en soi c’est quoi ?

Est-ce qu’on doit savoir ce que c’est pour la ressentir ?

Pourquoi la ressentir en fait ?

Est-ce qu’on en a vraiment besoin, qu’est-ce que ça peut y changer finalement… ?

Le judo n’est-il pas un sport, physique avant tout ?

C’est un peu à toutes ces questions que je tente de répondre. Le but est encore et toujours le même : se sentir épanoui.e au judo pour progresser plus. Ou l’inverse : progresser plus pour se sentir épanoui.e !

2- Qu’est-ce que la confiance en soi ?

Accordons nos diapasons pour être sûr que nous parlons de la même chose. Comme au judo : soyons précis. Si vous écoutez des émissions de développement personnel, vous entendrez plein d’explications différentes, parfois un peu fourre-tout, parfois très floues… Mais que dit le dictionnaire ?

Le mot confiance vient du latin : « confidere« . « Cum » qui veut dire « avec » et « fidere » qui veut dire « fier ».

La confiance, c’est remettre quelque chose de précieux à quelqu’un, en s’abandonnant à sa bienveillance et à sa bonne foi.

Si on l’applique à nous-même, cela voudrait dire qu’on se remet quelque chose, à soi-même, en nous abandonnant à notre propre bienveillance et bonne foi. Ce quelque chose, ce sont nos capacités !

Peux-tu fermer les yeux ?

Il y a la notion de croire, les yeux fermés, à ce qui est demandé.

Si j’ai confiance en toi, c’est que les yeux fermés sans te poser de questions, je vais croire ce que tu dis ou ce que tu vas faire. Je peux te demander de remettre ce courrier important ou de ne pas regarder la surprise que je prépare : si j’ai confiance en toi, je sais que tu vas le faire sans te demander aucune preuve, sans avoir besoin de vérifier.

À l’inverse, les personnes en qui tu n’as pas confiance, au travail par exemple, tu vas leur demander des preuves, tu vas vérifier, regarder…

Au judo, si dans l’exercice des chutes, tu n’as pas confiance en ton partenaire, tu vas vérifier avec lui qu’il va bien aller doucement ou bien tu vas refuser l’exercice… Il te faut des preuves avant de t’abandonner à sa bienveillance !

Avoir confiance en soi, c’est croire, les yeux fermés, qu’on est capable de faire la tâche qu’on s’est confiée ou qu’on peut être la personne qu’on s’est auto-demandée ! C’est croire les yeux fermés, dans nos capacités, sans besoin de preuve.

 

3- Tu as déjà confiance en toi !

Pense à des domaines où tu as, à priori, confiance en toi. Regarde quelles sont les tâches ou attitudes pour lesquelles, en réalité, tu sais les yeux fermés que tu peux le faire.

L’éducation de tes enfants, sur certains aspects où tu ne doutes pas ?

Aller dans un endroit, effectuer un trajet ?

Faire un exercice ?

Prendre la parole dans certains contextes ?

À chaque fois, identifie quelle est la tâche que tu réalises, ou l’attitude que tu as. Si tu es à l’aise et confiant.e, est-ce bien parce que tu sais les yeux fermés, sans preuve, que tu vas pouvoir le faire ou être ainsi ?

 

4- Un peu de sécurité s’il-vous-plaît

Avec cet exercice, tu devrais t’apercevoir qu’à chaque fois, tu maîtrises ton environnement, tu te sens en sécurité. La SÉCURITE apparaît aussi dans la définition de la confiance lorsque ce mot est utilisé dans certaines expressions. Par exemple (Larousse) :

« la confiance des épargnants envers l’État » : sentiment de sécurité.

Parachutiste qui se jette dans le vide

Le contexte de sécurité est une condition pour pouvoir avoir confiance en soi. Tu dois t’estimer dans une sécurité que tu maîtrises. Les personnes qui se jettent en parachute du haut de la montagne savent que c’est un sport risqué ; mais si elles ont confiance en elles pour le faire, c’est qu’elles estiment que le contexte leur apporte suffisamment de sécurité, grâce à leur expérience, leur niveau technique, le parachute de secours, les conditions météo etc.

5- En compétition : panique à bord

Ne pas avoir confiance en soi en compétition, ça voudrait dire qu’on ne croit pas, les yeux fermés en toute bonne foi… à quoi ?

Prends quelques minutes. Arrête ta lecture. Pose-toi la question. Sincèrement. Pour quoi, pour quelle tâche ou quelle attitude, tu ne crois pas, les yeux fermés, que tu en es capable ?

👉 Impossible de gagner

Je n’y crois pas. J’ai peur de ne pas gagner. Je me sens nul.le par rapport à mes adversaires. Je doute toujours du fait que je peux gagner même si j’ai gagné par le passé !

Si tu as fait cette 1ère réponse, effectivement, c’est étrange quand on a gagné plusieurs fois, de ne pas arriver plein d’assurance et de certitudes… Est-ce parce qu’on manque de confiance en soi ? Non !

La variable inconnue

Je vais risquer de te surprendre mais ça n’a rien à voir avec la confiance en soi. J’ai même envie de dire : encore heureux que tu doutes !

Que penserais-tu de celui qui saute en parachute sans avoir regardé la météo ni vérifier l’état de son matériel ni même avoir vu le sol où il peut atterrir ? Tu te dirais, je l’espère, que c’est un grand inconscient ! Cette personne agit dans un environnement qu’il ne maîtrise absolument pas. Et c’est ce qu’il se passe quand tu ressens des gros doutes sur l’issue du combat, sur ta potentielle victoire. Tu ne maîtrises absolument pas ton adversaire. Tu ne sais pas comment il a travaillé, son état, sa volonté, c’est une variable inconnue ! Alors comment te demander, à toi-même, de croire les yeux fermés que tu vas gagner ?!

Remercie-toi 🙂

En réalité, à chaque fois que tu ressens que tu n’es pas sûr.e, que tu as des doutes sur l’issue du combat, alors remercie-toi ! Tu exprimes ta pleine bonne santé, ton bon sens, tes bons réflexes, ton intuition.

Le plus grand samouraï de l’Histoire du Japon, Musashi, n’est jamais parti une seule fois au combat en sachant d’avance qu’il en sortirait vivant ! JA-MAIS ! À chaque fois, au contraire, il part en ayant une conscience extrêmement aiguë que tout peut arriver. Il ne maîtrise pas l’issue. Cela fait d’ailleurs partie de sa grande force : accepter toutes les issues.

Je ne me sens pas capable

En compétition, je doute de mes capacités. Je ne suis sûrement pas assez entrainé.e. J’ai ce sentiment de ne pas savoir placer des techniques. Je me sens trop gentil.le et j’ai du mal à être agressif.ve. Je ne me sens pas à la hauteur…

Quelle est la différence par rapport à la 1ère réponse liée à la victoire ? Cette fois-ci, c’est par rapport à toi-même et tes propres capacités que tu es perdu.e. Pourtant, tes propres capacités, tu les maîtrises. Pense à celui qui est au sommet de la montagne, avec une super météo, tout son matériel vérifié, ses 14 diplômes de saut etc. S’il craint encore de ne pas réussir alors qu’il maîtrise toutes ses capacités, c’est qu’il manque de confiance en lui. Au judo, si à chaque entraînement tu travailles, tu passes tes mouvements, tu as le cardio et les muscles, tu te sens en forme, et que le jour de la compétition, tu oublies tout ça, ton cerveau fait une amnésie, alors oui tu manques de confiance en toi.

Le cocktail explosif

Ce qu’il se passe, bien souvent, c’est qu’on manque de confiance en soi et que l’on reporte ça sur le résultat. Du coup, on mélange le manque de confiance en soi et un stress naturel et positif lié au combat qui va avoir lieu avec un inconnu qu’on ne maîtrise pas. Ce mélange, c’est un cocktail explosif qu’il est impossible de résoudre puisque par définition, tu ne supprimeras jamais le stress naturel et positif. Sur cette question du stress, il y aura un autre article parce que ça nécessite vraiment des explications… Pour l’instant, l’objectif est de différencier les deux.

Qu’est-ce qui est lié à l’affrontement, au combat, dans un contexte dont tu ne maîtrises pas tous les aspects ?

Qu’est-ce qui est lié au regard que tu portes sur tes propres capacités ? Comment te vois-tu ? Technique, rapide, agressif, endurant, etc.?

Fais vraiment cet exercice : quel regard portes-tu sur toi-même ? C’est exactement là-dessus qu’il va être possible de travailler !

 

6- Y croire et en même temps, ne pas partir gagnant d’avance ?!

On dit souvent que si tu pars gagnant d’avance, c’est foutu… En même temps, on dit toujours qu’il faut y croire ! La nuance est subtile et en général, elle n’est jamais expliquée !

Mais elle est là : si tu pars gagnant.e d’avance, c’est que tu juges l’issue du combat et ce n’est pas de la confiance en soi. C’est de l’inconscience 😉.

Si en revanche, tu pars convaincu.e, sans aucun doute, de tes capacités, de ta puissance, ta technicité, ton affutage, ta vitesse… Si tu te sens archi fort.e et solide alors là, c’est tout gagné dans le sens où tu vas donner le maximum, pleinement. L’issue du combat sera bien « que le.la meilleur.e gagne ».

Pense à Teddy

Regarde les judokas qui ont confiance en eux : connaissent-ils l’issue du combat ? Un judoka qui a une grande confiance en lui ne se plaint jamais d’avoir perdu parce qu’il sait qu’il a donné le maximum, il a cru en lui-même. Et il repart en sachant ce qu’il va travailler, là où il va s’améliorer. Il connaît les yeux fermés ses capacités, sans preuve. Il peut alors voir les progrès qu’il souhaite faire en ayant trouvé meilleur que lui. Ça ne le terrasse pas d’avoir perdu !
À l’inverse, ceux qui manquent de confiance en soi, quand ils perdent, tout s’écroule ! Puisqu’ils ont besoin de preuves et de vérifications, perdre revient à ne plus avoir aucune preuve de ses capacités. Ça se résume alors par l’idée qu’on n’a réellement aucune capacité.

7- Et au club, pourquoi avoir confiance en soi ?

Au club, ce sont exactement les mêmes questions.

1- Note tout ce qui te vient à l’esprit quand tu te dis « je n’ai pas confiance en moi ».

2- Raye ce qui concerne l’extérieur que tu ne maîtrises pas. Pour citer un exemple que j’ai entendu récemment :

J’ai peur de chuter pendant les nagekomi (exercice technique où le partenaire fait chuter à chaque fois)

Une personne me dit ça et quand je lui demande de me décrire un peu la situation, je découvre qu’elle est avec des Uke (= partenaire) qu’elle ne connaît pas ! Son cerveau réagit de façon très habile en réalité. Elle ressent parfaitement bien le danger. Elle se protège, c’est normal ! Encore une fois, la confiance en soi ne veut pas dire qu’on peut tout faire sans se poser de question !

3- Lorsque tu as rayé tout ce qui ne dépend pas de toi, tu dois réaliser que tu n’es pas seulement un gros paquet de manque de confiance en soi, comme tu le crois depuis des années ! Tu es aussi une personne pleinement sensée, logique et qui sait se protéger ou ne pas faire n’importe quoi !

La comparaison : à bannir ou à bénir ?

4- Il te reste encore tout un tas de lignes.

En judo, se comparer aux autres est extrêmement fréquent. Non seulement c’est un réflexe pour s’auto-évaluer dans la vie en général, mais c’est aussi, au judo en particulier, une source de progression. On regarde ceux qui savent mieux faire pour apprendre d’eux. C’est le principe de ces cours où tous les grades sont ensemble. L’émulation, l’échange entre les plus gradés et les moins gradés, sont de très forts atouts de notre discipline.

Rappelle-toi de la définition de la confiance en soi… Du coup, quand on regarde ailleurs, ce n’est pas pour savoir ce dont on est capable, c’est pour savoir ce qui nous plaît, ce qui nous attire, ce qu’on a envie de faire avec plaisir !

Le problème quand on n’a pas confiance en soi, c’est qu’on veut chercher la preuve qu’on fait mieux qu’un tel, on voit aussi qu’on fait moins bien qu’une telle… On s’évalue toujours par rapport à des vérifications ou des preuves et celles-ci doivent sans cesse être renouvelées.

8- Comment faire pour apprendre à fermer les yeux ?

OK, j’ai compris ce qu’est précisément la confiance en soi. Il s’agit de ce qui me concerne, de ce que je peux maîtriser. Mais alors, si j’ai sans cesse besoin de preuves pour croire en mes capacités, comment je peux faire ?

👉 Aiguise ta conscience

La première chose très importante, c’est d’aiguiser ta conscience. Apprends à repérer, dans chaque situation, l’élément sur lequel tu n’arrives pas à fermer les yeux, l’élément pour lequel tu as besoin de vérification, de preuve. 

Mécanicien qui règle un moteur

C’est vraiment le premier pas. Il est capital car il va, au fil des jours, te permettre de cibler avec grande précision le problème. Un mécanicien est beaucoup plus efficace quand il sait exactement quelle pièce changer… S’il est face à tout le moteur qui ne démarre plus, sans aucune idée de ce qu’il se passe, c’est plus compliqué. Il serait inutile, trop long et trop cher de tout changer… Mieux vaut passer un peu de temps à cibler le problème !

👉 Libère-toi du besoin de preuves

Ensuite, il est possible d’apprendre à savoir fermer les yeux parce que, sans aucune preuve ni vérification, on sait, on connaît nos capacités. Quand on connaît ses capacités les yeux fermés, on a alors un élan incroyable pour progresser, pour aller de l’avant ! Toute l’énergie à sans cesse chercher des preuves est libérée et devient disponible pour te propulser en avant.

Pour cet apprentissage, je t’invite à lire la suite de cet article en cliquant ici. C’est un sujet, un exercice à part entière ! Je t’épargne des articles trop long… 🙂

Lire l’article « 3 exercices pour avoir confiance en soi »

Conclusion

J’espère que cette 1ère partie te sera déjà utile, qu’elle t’a éclairé.e pour ne pas tout mélanger. J’espère que dans les jours, semaines qui viennent, tu découvriras qu’il y a des dizaines et des dizaines de moments pour lesquels tu as déjà confiance en toi ! Et qu’il y a de nombreuses situations pour lesquelles tu es bien avisé.e d’avoir des doutes !

Enfin, si tu veux profiter d’un outil ludique, agréable et néamoins très efficace s’il est pris au sérieux, je t’invite à télécharger « LES PREMIERS PAS DE LA CONFIANCE EN SOI », que j’ai créé pour les enfants, mais qui fonctionne exactement de la même manière pour les adultes ! Personnellement, je m’en sers encore aujourd’hui, je ne me lasse pas de ces 4 étapes qui peuvent couvrir toutes les situations… et qui font progresser, quel que soit notre degré de confiance du moment ! C’est offert, profites-en, juste là :👇🏼

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MERCI

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