Axel Clerget 6ème dan : les judokas te disent MERCI

Axel Clerget 6ème dan : les judokas te disent MERCI

BRAVO AXEL POUR TON 6ème DAN et MERCI !

Axel Clerget nommé 6ème dan est remercié par des judokas de toute la France avec un Sweat Secrets de Judokas

Cher Axel,

Tu es promu 6ème dan, aujourd'hui 14 janvier 2023 à Paris. C'est une juste reconnaissance de ton long parcours de judoka qui témoigne de ta connaissance approfondie de notre discipline, de ton efficacité sur le tatami tout comme de ton investissement pour développer notre art martial.

Pour nous, judokas de la France entière et d'ailleurs, tu représentes aussi à merveille cette petite maxime gravée sur le Sweat que nous t'offrons : "Judoka sur le tapis, judoka dans la vie"

Merci pour ce que tu offres au Judo !


De la part de :

Ton mental est d'acier, ton parcours est en or et ton coeur est un diamant qui fait briller nos yeux quand tu es sur le tatami ! Merci de nous faire vibrer! Ton 6è Dan est le reflet de tout ce beau parcours accompli; en route pour les JO de Paris et en espérant te rencontrer un jour !

Mayan et Atyssia
Dojo Castelnaudais.
Nouvelle Acquitaine, Gironde (33)

Cher Axel, félicitations pour ton 6e dan ! J’espère que tu t’entraînes bien pour les JO de 2024 ! J’espère que je suivrai le même chemin que toi ! Amicalement, Enzo.

Enzo
Judo Club Maulois
Ile-de-France, Yvelines (78)

Félicitations Axel pour ce grade et merci de nous faire part à la fois de ton travail judo mais aussi de ton métier avec les spécificités pour notre sport. J'ai apprécié les informations sur la commotion, les éléments sur la blessure des ligaments croisés... et bien évidement très exploits sportifs ! Derrière toi pour #paris2024 🇨🇵

Laëtitia Coupeau
Judo Club Pontamoussin
Grand-Est, Lorraine (54)

Félicitations pour l obtention de ton 6ème dan bien mérité🙏🙏

Béa Lagrasta
Dojo Geissien
AURA, Ain (01)

Félicitations pour ce haut grade et bienvenue dans ce cercle.

Christian Denneville
JC Épinal
Grand-Est, Vosges (88)

Felicitations Axel pour l'obtention de ce 6e DAN mérité. Rozenn (anciennement à Phalempin chez ton ami Thomas ;-)) et Thierry du Judo Club de Sainghin-En-Mélantois

Rozenn et son papa Thierry Mathias
Judo Club Sainghin-en-Mélantois
Haut-de-France, Nord (59)

Félicitations pour ton 6 eme dan. 

Séverine Perrin
Judo Club Sassenage
Sassenage 38 

Merci Axel pour tout ce que tu fais pour le Judo. Sincères félicitations pour ce 6ème dan. Arnaud

Arnaud  Delhay Lorrain

Sporting Five, Bretagne, Côtes d'Armor (22)

Toutes mes félicitations Axel pour ce haut grade qui récompense non seulement un beau judoka mais aussi un bel exemple et une belle personne pour nous tous passionnés du judo⛩️🥋👏🙏

Patrice de Lavau
Pays de la Loire, 

Félicitations Axel !

Raph et sa maman Céline Hendryck
Bresse Saône Judo.
Hauts-de-France, Nord (59)

Merci Axel !!! Avant même de venir au judo, tu avais déjà éveillé ma passion pour ce sport ! Merci pour tout ce que tu y donnes et félicitations depuis le Bresse Saône Judo !

Florence
Bresse Saône Judo.
AURA, Bresse (xxx)

Félicitations Axel !

Sébastien Mahu, École de judo de Thenelles, Hauts-de-France, Aisne (02)

Félicitations du JCM montville

Sonia Gomis Boucher
Judo Club Montville,
Normandie, Seine Maritime (76)

Fan de vos stories, continuez dans la persévérance et trouvez toujours du plaisir

Dany, maman de judokate, 
Grand-Est, Lorraine (54)

Félicitations Axel ! Au plaisir de te recroiser.

Rémi.

Et aussi...

Thibault et Céleste PAYET, Judo Club du Bassin Saumurois, Pays de la Loire, Maine et Loire (49)

Philippe Theilhaud, ASP BergeracNouvelle-Acquitaine, Dordogne (24)

Judo Club de Boissy sous Saint-Yon, Ile-de-France, Essonne (91)

Geoffrey de MartialShirt, Belgique

Laurent Barruet, AS Gien Judo, Pays de la Loire, Le Loiret (45).

Stéphanie Bedell, Judo Club Pontamoussin, Grand-Est, Lorraine (54)

Agnès Z., maman de judokate, Nouvelle-Acquitaine, Charente Maritime (17)

Sébastien Bourre


Pourquoi et comment réussir une journée portes ouvertes au dojo ? 5 CLÉS ESSENTIELLES

Pourquoi et comment réussir une journée portes ouvertes au dojo ? 5 CLÉS ESSENTIELLES

L'interview est disponible en vidéo, en bas de page

POURQUOI ET COMMENT ORGANISER UNE JOURNÉE PORTES OUVERTES AU DOJO ?


CECI EST UN ARTICLE COLLABORATIF !


Ce que les organisateurs du Judo Club d'Ailly-sur-Noye en disent

Est-ce qu'une journée portes ouvertes s'organise uniquement pour attirer de nouveaux pratiquants ? Pas forcément !

Les organisateurs du club d'Ailly-sur-Noye (Hauts-de-France) nous expliquent les multiples intérêts de ce type d'évènements. Ils attirent également l'attention sur les points d'organisation à considérer pour que ce soit une réussite : et vu le résultat, on peut leur faire confiance et profiter de leurs précieux conseils.


À vos claviers

Beaucoup de clubs sont des habitués de ce type d'évènements... et beaucoup d'autres y pensent ou hésitent à se lancer. Je propose aux premiers de commenter cet article pour apporter leur expérience aux seconds, qui pourront avoir un quasi "mode d'emploi" pour organiser leur 1er évènement ! D'ailleurs, pensez à télécharger la "check-liste organisation" qui permet de ne rien oublier et de mieux s'organiser !


5 AVANTAGES À ORGANISER UNE JOURNÉE PORTES OUVERTES DANS VOTRE DOJO


1- DYNAMISER VOTRE CLUB EN INTERNE


C'est David qui s'exprime et en tant que président, il y attache forcément de l'importance :

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Photo de David, président du Judo Club D'Ailly Sur Noye

"Un tel évènement montre la dynamique des impliqués du bureau. C’est un travail qui a été fait en amont et qui marche sur le volontariat."

Effectivement, se mobiliser autour d’un projet, échanger, avoir des idées, se répartir les tâches… Au-delà  de viser une journée réussie, c’est aussi :
👉🏽 ce qui crée des liens et des affinités,
👉🏽 ce qui permet de mieux repérer les compétences de chacun et d'être plus efficace
👉🏽 ce qui permet de valoriser et réellement intégrer les bénévoles, en considérant leurs idées et leurs envies.

Et ça, ça se ressent toute l’année ensuite : toute organisation, même ponctuelle, est plus fluide car les bénévoles se connaissent et ont l'habitude de travailler ensemble. C'est donc un vrai plus pour tout le club, toute l'année. 


2- ATTIRER DE NOUVEAUX ADHÉRENTS


👉🏽 S'amuser avec ses enfants ou amis

Angélique l'explique très bien :

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Angélique, secrétaire au Judo Club Ailly sur Noye

"Tout le monde peut monter sur le tatami, judogi ou pas, ils peuvent venir s’amuser avec leurs enfants, découvrir ce que les enfants font tout au long de l’année et prendre du plaisir avec eux. IIs passent un bon moment et découvrent que, finalement, le judo, c’est du plaisir...

Le judo peut "faire peur" de l'extérieur : on voit des judokas combattre et on n'a aucune envie de ce type d'affrontements et pire, de chutes ! Alors jouer sur le tatami et réaliser qu'on vient de passer une super séance, ça dédramatise ! On réalise que c'est accessible.

👉🏽 Donner un coup de main et sympathiser

Ce type d'évènement peut aussi attirer de nouveaux bénévoles qui viennent donner un coup de main puisque c'est juste pour cette fois-là... Et qui, après avoir passé un agréable moment, sont prêts à aider de nouveau durant l'année. À Ailly-sur-Noye, c'est comme ça que Delph et Flo sont devenus, de fil en aiguille, 2 piliers du club aujourd'hui élus au bureau ! Heureusement qu'il y a eu, à l'époque, une journée portes ouvertes pour les rencontrer 😉

👉🏽 Aimer d'autres activités pour commencer

Enfin, Flo ajoute :

"

Flo, judoka au judo club d'Ailly sur Noye

"Faire d'autres activités comme le crossfit, ça permet de plaire à tout le monde. C'est aussi un moyen d'entrer dans le judo différemment, d'une façon un peu plus douce..."

Finalement, grâce à ce type d'évènements, entre autres, le club est passé de 4 ou 5 adultes à 25 aujourd'hui. Une vraie réussite !


3- VALORISER VOS PETITS JUDOKAS (tout comme vos plus grands !)


Laissons Denis, professeur du Judo Club d'Ailly-sur-Noye, nous expliquer comment il voit les choses :

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Denis Defrance, professeur de judo au Judo Club d'Ailly sur Noye

"Pour les enfants du club, cette journée est leur fête. C’est aussi le moyen de montrer leurs capacités aux parents, encore plus en ce moment, puisque du fait du COVID, les parents restent dehors et ne voient donc pas la pratique ni la progression de leurs enfants. C'est tout aussi important pour les enfants que pour les parents qui apprécient vraiment ce moment. J'ai aussi choisi de faire la remise de ceinture à cette occasion. C’est la récompense de toute une année au sein du club.

Il faut voir que l'on est tous là ensemble, des petits jusqu’aux adultes, donc ça permet aux enfants de découvrir ce qu’il se passe avec les moyens, avec les plus grands... Ils voient comment ils vont devenir par la suite de leur pratique en judo."

Il faut ajouter que, lorsque c'est un rendez-vous chaque année, tous les judokas l'attendent et mieux que ça, le préparent. C'est une source de motivation. J'ai d'ailleurs été émue de voir deux jeunes adolescents présenter la 1ère série du Nage no Kata.

Donc finalement, ce type de journée valorise les judokas grâce à :

👉🏽 la remise des ceintures
👉🏽 la mise en valeur des participants aux compétitions
👉🏽 les démonstrations
👉🏽 la possibilité de voir des judokas plus gradés et de s'imaginer plus tard
👉🏽 travailler et être motivé toute l'année pour ce rendez-vous


4- DÉVELOPPER LA VISIBILITÉ DE VOTRE CLUB

Si vous avez un Monsieur ou une Madame "Relations publiques", vous allez pouvoir accroître encore l'impact de l'évènement. Communiquer auprès des partenaires institutionnels comme la ville, le département ou la région, mais aussi auprès de potentiels sponsors, c'est montrer que votre club est dynamique, a des initiatives, fédère plein de gens. Vous créez de l’animation sur le territoire : c’est exactement ce dont les financeurs sont friands.

Avoir de bonnes relations avec ces partenaires sur le long terme :
👉🏽 c'est obtenir plus facilement des subventions ou donations
👉🏽 c'est aussi pouvoir avoir de l'aide sur la communication, le prêt de lieux, d'équipements, de matériel...
👉🏽 et c'est enfin des rencontres enrichissantes qui peuvent se faire.

C'est ce que Richard, vice-trésorier explique. 

"

Richard, judoka que Judo Club d'Ailly sur Noye

"Etant pompier et élu pour la ville, c'est naturellement que je m'occupe de tout ce qui touche aux relations avec les institutions et aux médias. Par exemple, j'ai pu obtenir des annonces gratuites dans plusieurs journaux et sur certains sites internet d'institutions de la région."

Ce qui est précieux, c'est ce travail de long terme et de qualité dans les échanges et les relations avec ces partenaires.


5- FAIRE RÊVER... ET CRÉER DES VOCATIONS !

Si vous avez l'opportunité de pouvoir inviter un champion de judo, alors vous rendrez votre évènement unique ! Comme le dit Nicolas, vice-président du club d'Ailly-sur-Noye, 

"

Nicolas, judoka au Judo Club d'Ailly sur Noye

"Faire venir un grand champion pour nous, ça permet de faire rêver un peu les petits, de leur dire « hé regardez les amis, le grand champion est là et pourtant il n’est pas si loin que ça, ça peut être vous demain, ou après-demain !" Et quand je vois les yeux des enfants et des parents, je me dis qu’on a bien fait !"

Et on a souvent entendu de grands judokas raconter combien ils avaient été marqués, petits, par telle ou telle rencontre de champion... Alors qui sait si, parmi vos petits judokas à vous, il n'y en a pas qui se préparent à choisir le chemin du judo pour leur vie ?


6- CE N'EST PAS FINI !

Il y a sûrement encore beaucoup d'autres avantages. Je vous laisse les mentionner en commentaires. Cela pourra enrichir cet article et donner davantage encore envie aux clubs qui hésitent à se lancer ! À vos claviers 😉



5 POINTS D'ATTENTION POUR UNE ORGANISATION RÉUSSIE !


1- MONTER LE BUDGET

Gilles, judoka au Judo Club d'Ailly sur Noye

👉🏽 Prévoir le budget bien en amont et garantir l'équilibre

Comme l'explique très bien Gilles, trésorier du Judo Club d'Ailly-sur-Noye, le budget se prévoit bien en amont, idéalement en début de saison. Lorsque ce genre de journée devient récurrente, chaque année, l'anticipation est plus simple. Dans cette période post-COVID, les ressources ont été plus généreuses. Il y a eu des aides pour les associations et parallèlement, la reprise d'évènements a été favorisée, tout le monde avait hâte ! L'important, bien sûr, est de pouvoir s'assurer que les dépenses sont équilibrées par les recettes. 

👉🏽 Penser aux apports en matériel, aux dons...

Cependant, il n'y a pas que les recettes qui tombent sur le compte en banque à regarder. Un tel évènement peut être soutenu par des dons matériels, des prêts d'équipements, etc.

👉🏽 Faire du budget un vrai travail d'équipe !

Attention, si le trésorier a la responsabilité de coordonner, avoir une vue d'ensemble et garantir l'équilibre, pour autant il ne peut pas travailler seul. Au contraire, la clé pour réussir, c'est que tout le monde participe et active son réseau, car c'est uniquement comme ça que l'on peut trouver bien des ressources ! 



2- PRÉVOIR DES ANIMATIONS

Avoir le temps de toute une journée, ça peut être l'occasion de proposer des activités autour du judo, un peu différentes. Crossfit, combats de sumo, parcours de motricité...

👉🏽 L'idée est de pouvoir attirer un public plus large que celui qui est directement intéressé par le judo. Cela permet qu'il y en ait pour tous les goûts, et que le tatami ne soit pas trop loin, dans une ambiance conviviale.

👉🏽 Si vous n’avez pas d’idées au départ, parlez-en autour de vous, tout simplement. Vous allez voir que les contacts et les propositions vont probablement se faire assez vite !

Une judokate pendant une séance de crossfit

3- CHOISIR LES TRANCHES D'ÂGES


Delphine, vice-secrétaire du club d'Ailly-sur-Noye, explique que toutes les tranches d'âges sont accueillies sur cette journée.

"

Delphine, judokate au Judo Club d'Ailly sur Noye

"Dès 4 ans jusqu'aux cadets, puis adultes : tout le monde est bienvenu. Parfois, certaines familles arrivent avec des plus petits encore. On les accueille et ils montent sur le tatami quand même."

Cependant, c’est un choix à faire par le club que de savoir à quelles tranches d’âges va s’adresser l'évènement, et sous quelle forme. Cela a des implications donc ça mérite réflexion. Par exemple : 
👉🏽 que faites-vous des enfants de moins de 4 ans ? Est-ce que vous les invitez sur le tatami même s’ils ne peuvent pas s’inscrire tout de suite ? Ou est-ce que vous leur prévoyez des jeux à côté même si cela mobilise, de fait, les parents ou des encadrants ?
👉🏽 que faites-vous des adultes non sportifs ? Est-ce qu'une belle place dans le public est parfaite pour eux ?
👉🏽 que faites-vous des grands-parents ? Peuvent-ils être associés à travers une activité qui serait adaptée pour eux ? 

Ce sont des questions importantes dont les réponses vont dépendre des choix faits pour le club. Pour cela, la check-liste organisation à télécharger vous aidera !


4- ORGANISER LA COMMUNICATION

Là encore, il s’agit de faire des choix par rapport à ses objectifs ET ses capacités. Par exemple :

👉🏽 Souhaitez-vous réserver l'évènement à vos adhérents uniquement ?
👉🏽 Souhaitez-vous inviter les autres clubs autour de vous parce que cela favorise la bonne entente et les relations ?
👉🏽 Souhaitez-vous communiquer au niveau départemental même si certains ne feront jamais le trajet toutes les semaines par la suite ?  

Par ailleurs, il est important de penser aux 3 phases de communication... Il n'y a pas que les invitations en amont ! Il faut également prévoir une communication pendant et après l’évènement !
👉🏽 Qui prend des photos et vidéos ?
👉🏽 Est-ce que les images prises par les adhérents sont regroupées quelque part ?
👉🏽 Comment est-ce partagé et à qui ?
Selon l’objectif de votre journée portes ouvertes, la communication peut être un élément essentiel ! Encore une fois, vous trouverez de l'aide dans la check-liste organisation à télécharger en cliquant ici.


5- COMMENT INVITER UN GRAND CHAMPION ?

Le judoka Matthieu Bataille

Voilà quelques clés à ne pas manquer pour mettre toutes les chances de votre côté :

👉🏽 S'y prendre bien à l'avance car les agendas des champions sont souvent chargés !
👉🏽 Le prendre en compte dans le budget dès le départ
👉🏽 Regarder s'il n'y a pas des champions qui viennent de la région, ils sont souvent contents de revenir "dans leur coin"
👉🏽 Demander à des clubs qui ont déjà fait ce genre d'invitations les contacts...

6- CE N'EST TOUJOURS PAS FINI !

Là encore, il y a sûrement beaucoup de précieux conseils qui pourraient être ajoutés : indiquez-les en commentaires ! Ce sera extrêmement utile pour les clubs qui souhaitent organiser une journée portes-ouvertes.


En conclusion :

👉🏽 N'hésitez pas à regarder la vidéo juste ci-dessous pour avoir de belles images sur toutes ces recommandations
👉🏽 Téléchargez la check-liste organisation d'évènements judo en cliquant ici pour "l'avoir sous le coude" lors de la prochaine saison et vérifier que vous êtes sur la bonne voie vers le succès de votre journée !


Sur ce, à bientôt les judokas 😁


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Rebondir au judo : tout dans la tête ?

Rebondir au judo : tout dans la tête ?

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Temps de lecture : 5 min

1- Positiver, comment fait-on ?
2- La création positive
3- La déconnection imaginaire
4- Au travail !
5- Et vous ?

REBONDIR : le maître mot de tous les judokas ! Mais est-ce toujours si simple ? A-t-on la recette de cuisine ? Des étapes à suivre comme on monterait un meuble ikéa ? Eh bien je m'aperçois que oui : il y a des techniques bien précises à utiliser. Le secret, qui n'en est pas vraiment un, c'est de pratiquer tous les jours pour s'améliorer... jusqu'à savoir rebondir très vite et très haut 😉


1- "POSITIVER", COMMENT FAIT-ON ?


Blessure, défaite, technique inefficace ?


Quand le problème prend toute la place

Au judo, il y a de nombreux cas de figures qui peuvent nous contrarier, voire franchement nous donner un coup au moral. Une blessure sans aucun doute, mais aussi une défaite sur un combat important, une technique qu'on n'arrive pas à passer, etc. 

Quand un évènement qu'on n'aime pas (blessure, défaite, etc.) est là, c'est un peu comme s'il prenait toute la place dans notre esprit. Il peut nous mettre de mauvaise humeur. Et l'émotion ressentie est difficile à vivre...

Questions :

👉🏽 Savez-vous nommer précisément les émotions que vous ressentez ? Énervement, frustration, colère, déception, dévalorisation...

👉🏽 Connaissez-vous votre "temps de digestion" ? Vous faut-il 1h, 24h ou 3 jours pour "oublier" ?

L'anesthésie des capteurs de bien-être

dessin humouristique d'une cellule du corps agressive

Quand l'évènement désagréable prend toute la place, c'est comme s'il cachait totalement tout le reste qui est agréable ! On ne voit plus, littéralement, ce qui nous fait du bien. C'est comme si nos capteurs de bien-être étaient tout écrasés et non fonctionnels à côté des capteurs de mal-être qui dévorent tout ce qui nous énerve ! Gnagnagna !


Re-dessiner sa "cartographie"


Voir ce qui nous fait du bien


Un émoticone faché et beaucoup de coeurs verts

L'idée, ici, est donc de réactiver les capteurs de bien-être ! Comment ? On peut rester énervé ou que sais-je, mais on s'oblige à observer tous les éléments à côté de l'évènement négatif qui nous font du bien ! Personnellement, oui je suis blessée, je n'aime pas ça, mais j'observe autour de moi : ma famille que j'adore, mes supers amis, cette belle maison où je suis si bien, le super film d'hier soir etc. La liste peut être super longue !


Ré-équilibrage de la balance

Pourquoi l'évènement négatif pèserait plus lourd que toute votre liste de choses agréables ? Parce que vous y attachez plus d'importance ? Souvent, quand on se pose vraiment la question au fond, ce n'est pas si vrai... Une défaite ou même une blessure ne sera jamais plus importante que ma famille et sa bonne santé, que tout ce que j'ai la chance d'avoir, etc.


2- LA CRÉATION POSITIVE


Le lien magique de cause à effet


Ce que l'évènement négatif crée...

En plus de savoir repérer tous les coeurs verts à côté de votre gros énervement pour ré-équilibrer la balance, vous pouvez aussi faire des liens de cause à effet directement depuis l'évènement négatif.

Qu'est-ce que l'évènement mal-aimé a directement créé comme bénéfices, avantages, choses agréables ?

Par exemple, pour ma part, c'est grâce à ma blessure à l'épaule que je travaille les jambes et fessiers. Je ne l'aurais jamais fait sinon !


Les proverbes des judokas

Nous sommes les experts de ces phrases puissantes "tomber 7 fois, se relever 8...", "ne rien lâcher, persévérer" etc. Et force est de constater que ces simples proverbes aident, parfois, vraiment les judokas à savoir rebondir.

En compétition, on entendra toujours "je ne perds jamais : soit je gagne, soit j'apprends". Et tous les judokas vous le diront : après une défaite, ils repartent au travail pour progresser !

Mais ici, la nuance proposée est un outil concret : faites vraiment le lien direct de cause à effet. Réalisez que sans telle ou telle défaite, vous n'auriez sûrement pas fait ces progrès-là. 


Remercier l'évènement négatif de s'être produit !

Pascaline Magnes travaille son judo dans les escaliers

Multiplier les liens

Si vous ne trouvez qu'un lien, vous le verrez comme une "maigre consolation". Et vous resterez convaincu que l'évènement négatif est dommageable pour vous ! Il vous faut donc créer de nombreux liens : 10, 20... Cherchez encore et encore ce que votre frustration crée comme avantages ou choses agréables derrière... Cherchez ce que vous n'auriez pas fait ou ce que vous n'auriez pas pensé ou encore qui vous n'auriez pas été si vous n'aviez pas vécu cet évènement négatif.


Les liens de long terme

Il est également important de savoir observer les liens sur le long terme. Prenons l'exemple de la compétition : il est fréquent qu'on réalise pleinement que telle défaite nous a poussé à progresser. En revanche, quand plusieurs mois après, on gagne une autre compétition, c'est moins fréquent qu'on soit reconnaissant envers notre défaite d'auparavant ! Pourtant, c'est une conséquence de conséquence ! Mais notre cerveau a tendance à morceler les évènements au lieu de les mettre en lien direct... Faites donc l'exercice !


Merci blessure, merci défaite !

Au final, quand on apprend à réellement aiguiser son sens de l'observation sur ces liens directs, très nombreux et à court, moyen et long termes, on se retrouve à être plein de gratitude envers l'évènement qu'on percevait comme négatif ! Et ça, c'est super agréable 🙂 


3- LA DÉCONNECTION IMAGINAIRE


D'où vient la frustration ou l'énervement ?


Annuler tout ce qu'on avait programmé

Dans la grande majorité des cas, on est frustré ou énervé lorsqu'on compare ce qui vient de se produire avec ce qu'on avait imaginé.

Ma blessure m'a cassé le moral parce que j'ai tout de suite pensé à tout ce qui devait être annulé : mes déplacements, mes rencontres dans les dojos, mes compétitions, les championnats d'Europe vétérans... Quelle énorme perte ! 


Quand l'imaginaire a plus de poids que la réalité !

Quand on y pense bien, tout ce que j'avais imaginé pour les mois à venir n'étaient que des projections. Ça ne s'est pas encore produit ! Ce n'est pas une réalité ! D'ailleurs, si j'avais une liste de tout ce que j'avais projeté et que je la comparais, fin juin, avec tout ce qui s'était réellement passé, je pourrais aisément constater le grand écart entre les deux ! En général, rien ne se passe vraiment comme on l'avait prévu !


Utiliser la "case imagination"


Le moment présent

Quand on met tout ce qu'on avait projeté dans une grande case "imaginaire / futur non réalisé", alors ça laisse toute la place à l'instant présent qu'on est vraiment en train de vivre, et mieux que ça : ce moment apparait juste comme "présent" mais ni bien ni mal...

À partir du moment où j'ai déconnecté mon cerveau de cet imaginaire qu'il prenait pour réalité, j'ai été entièrement soulagée et libre... Je voyais ma blessure juste pour ce qu'elle était, sans me poser de questions. Ça faisait mal parfois, d'autres fois non, je profitais de chaque rencontre faite, depuis le médecin jusqu'au patron de l'hôtel, j'appréciais les moments sympas, bref... Un quotidien 100% normal et agréable ! 

Question :

👉🏽 Lorsque vous êtes frustré d'une défaite en compétition par exemple, ce sentiment désagréable se construit par rapport à quoi que vous avez imaginé ?

Le problème de la qualité des judokas !

Quand on est sportif, et a fortiori judoka, notre case imaginaire se mêle très fort à la réalité. C'est un outil magnifique pour réaliser nos objectifs, se donner les moyens ! On l'utilise sciemment : se projeter sur le résultat que l'on souhaite et tout donner pour y arriver ! Heureusement que le cerveau est capable d'ancrer ce futur imaginaire dans la réalité du quotidien !

Mais néanmoins, n'oublions pas que ce n'est qu'un outil ! Quand on est frustré ou déçu, c'est qu'on s'attache plus à cet outil de projection future qu'à la réalité de ce qui nous arrive vraiment !


4- AU TRAVAIL !


Pas à pas

Symbole d'un escalier avec une fleche qui monte

Utiliser les 3 étapes au quotidien

On ne peut pas se sentir super bien à chaque coup dur, surtout les plus importants ! Pour réussir à ça, il faut sans aucun doute pratiquer au quotidien, à partir des détails infimes. Un train en retard, un feu rouge un peu long, une personne désagréable... De simples détails comme ceux-là peuvent nous agacer. C'est le moment idéal pour positiver, faire de la création positive ou encore déconnecter de son imaginaire ! Utiliser ces 3 techniques selon celle qui nous parle le plus à ce moment-là !

"Gagner du temps"

C'est lorsqu'on réussit facilement, naturellement, à ne voir aucun élément négatif dans les petites situations qu'il est possible de travailler sur les évènements plus gros.

Pour ma part, la blessure était un gros évènement. J'ai tout de suite réussi à "positiver", c'est à dire à voir tout ce qui était agréable autour. D'ailleurs, j'ai profité d'un super moment convivial au club le soir-même ! Par contre, il m'a fallu 2 jours et demi avant de voir pleinement la création positive et de remercier ma blessure de s'être produite ! Ça n'a pas été instantané ! Et enfin, 8 jours pour déconnecter mon imaginaire... et être pleinement heureuse du moment présent, sans ressentir que ma blessure est quelque chose de négatif. Juste l'avoir comme j'ai plein d'autres choses, je l'aime pareil que le reste 😁


5- ET VOUS ?

Quelles techniques utilisez-vous pour "positiver" ? Pour rebondir ? Si vous deviez enseigner à un jeune judoka votre façon de faire, que lui diriez-vous ?

Dans le groupe facebook Secrets de Judokas motivé.e.s (rejoignez-nous si ce n'est pas déjà fait !), c'est ce dont nous discutions ! Et certains ont donné leur proverbe préféré, celui qui les aidait, à chaque fois, à aller de l'avant ! Partagez également avec les autres lecteurs du blog le proverbe qui ne vous a jamais quitté 😉


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Se blesser au judo : comment gérer les premiers jours ?

Se blesser au judo : comment gérer les premiers jours ?

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Temps de lecture : 8 min

1- Quand tu crois que ce n'est pas grave...
2- Chaque tatami à sa place !
3- Dans les couloirs de l'hôpital
4- Rebondir

Quand tu crois que ce n'est pas grave...


CRAC


"Randori !". 

C'est mon moment préféré. J'accepte l'invitation d'une judoka que je connais pas, avec plaisir. Au "Hadjime", je me fais surprendre en quelques secondes seulement : elle me saisit très fortement le kumikata, lance sa technique, ippon. C'est une jeune compétitrice, je comprends immédiatement qu'elle ne va pas me proposer un randori pour travailler souple... et qu'elle a plutôt envie de se confronter. Je n'aime pas ça en club mais je n'ai pas envie de me dégonfler. Je me relève donc et c'est parti : je tente de lui faire face. Quelques actions plus tard, je chute le bras tendu au-dessus de ma tête, dans une hyper extension, et ça fait crac dans l'épaule.


Aïe

J'ai continué 2 randori après celui-là. La douleur commençait à se répandre dans tout le bras, jusqu'à la main. J'ai fini par refuser le randori suivant, la mort dans l'âme. D'ailleurs, en regardant les judokas depuis le bord du tatami, je regrettais de l'avoir refusé : j'aurais pu faire un effort et finir l'entrainement quand même. Ça, c'est quand tu n'as pas envie de comprendre que tu t'es blessée malgré tous les signaux !


Optimisme

Vestiaire, douche, apéro avec les copains.... Je commençais à ne plus pouvoir bouger le bras. Je connais un peu mon corps même si j'ai eu très peu de blessures. Je sais que ça ne sera pas parti demain matin au réveil. Mais, comme s'il était impossible de l'admettre, j'ai tout de même bon espoir. J'ai toujours eu de la chance, si ça se trouve, demain, ce sera quand même passé. Et sinon, ça sera l'affaire de quelques jours, pas de problème. C'est la phase de déni qui commence...


La phase de déni

J'ai appris que la réaction d'un sportif à une blessure peut suivre les mêmes phases que celles du deuil. Et effectivement, quelques jours après ce crac, je réalise que j'étais dans le déni. Ça m'a intéressée de savoir que c'était une attitude presque "physiologiquement inévitable", en tout cas "normale". Ça m'a évité de me dire que j'étais vraiment trop bête ce soir-là !

Une étape utile !


Le déni, ce n'est pas quand tu refuses consciemment de voir les choses en face... C'est quand tu ne réalises pas ! Quand ton cerveau ne remarque pas tous les signes. C'est comme quand tu vois ta voisine passer dans la rue mais que tu ne la reconnais pas. Tu la vois vraiment, mais ton cerveau ne fait pas la connexion. C'est pareil !


Cette réaction est super utile : elle permet d'éviter un choc trop brutal duquel on ne se relèverait peut-être pas. Le cerveau crée des illusions qui compensent les signes qui lui arrivent. C'est un peu le gros tapis de chute qu'on utilise pour avoir moins mal, comme une étape intermédiaire aux vraies chutes sur tatami.


Signal 👉🏾Je ne peux plus bouger le bras

Création d'illusion 👉🏾 peut-être que demain ça sera passé.


 

PLEURS


"Allô ?"

Retour en voiture. Passage de vitesse de la main gauche. Parking. Téléphone. J'appelle mes tout proches, autant pour les prévenir que pour me confier.

La phase de déni continue et je dirais même qu'elle fait magnifiquement son travail : je pleure parce que je suis maintenant sûre que ça n'ira pas mieux demain matin. Je réalise donc que ma semaine de judo est a priori annulée et que je vais manquer un peu de préparation pour ma compétition prévue dans 10 jours. Parce que bien sûr, ça sera passé d'ici la compétition 😉 


Culpabilité et colère

Les phases 2 et 3 s'enclenchent, parallèlement à mon déni toujours en action.

Je pleure fâchée contre cette jeune compétitrice qui n'a pas fait randori de travail autant que contre moi qui aurait dû l'arrêter tout de suite. C'est la phase où on veut revenir en arrière, recommencer depuis le début. C'est aussi intéressant de savoir que c'est une phase classique parce que sur le coup, on s'en veut d'être dans cet état.

L'impuissance que l'on ressent parce qu'il est impossible de revenir en arrière se traduit par un sentiment d'injustice.

"Pas de chance !", "Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ?". C'est super désagréable de ne pas pouvoir revenir en arrière en fait 😅 Alors être fâchée, contre l'autre ou contre soi, ça aide à masquer cette sensation d'impuissance. Ça donne une émotion forte à vivre. Certains diront "vider son sac", d'autres "tout lâcher". 

Se protéger


La colère est l'une des émotions les plus condamnées de la société. Normal : elle est presque toujours exprimée de façon compulsive, c'est-à-dire sous des formes très gênantes, voire dangereuses, pour l'entourage. Du coup, on met dans le même paquet l'émotion elle-même (la colère) et la façon dont elle est exprimée. Et la conclusion est simple : "ce n'est pas bien d'être en colère !"

Pourtant, j'ai fait une découverte passionnante en 2020. C'était après l'explosion de Beyrouth que j'ai vécue de plein fouet. Je n'arrivais pas vraiment à retrouver la joie dans les mois qui ont suivi... et j'ai donc consulté une spécialiste de ce type de traumatisme. J'ai pu alors ressentir combien la colère est une énergie vitale de protection. Lorsque cette émotion circule sainement dans le corps et au bon moment, ça permet vraiment de sauvegarder son intégrité physique et morale. Une colère qui dit non à l'extérieur, c'est une colère qui dit oui à soi.


Ce soir-là, ma colère contre Uke et contre moi-même était produite par mon corps et mon cerveau qui voulaient dire 👉🏾 "Danger ! À ne pas reproduire ! Tu tiens à ta santé ! Tu tiens à ton judo !". Et ça, c'est important !


ÊTRE BIEN ENTOURÉ


Comprendre pour accepter

Il faut comprendre que lorsqu'on parle de phases, ça ne veut pas dire que ce sont des étapes chronologiques qui s'enchainent bien dans l'ordre. Tout peut se vivre en même temps, de façon mélangée, repartir et revenir. Les phases de la blessure (du deuil) sont définies pour simplement nous apporter la compréhension de nos ressentis qui surgissent sans qu'on les maîtrise toujours.

Personnellement, comprendre m'aide à accepter mes réactions sans les juger. Je trouve qu'on a vite fait de s'en vouloir, de ne pas se sentir normal, de s'obliger à être mieux ou différent... Et c'est parfois renforcé par l'entourage qui nous donne mille conseils sur comment on devrait réagir !

"Repose-toi, c'est un appel de ton corps",
"Allez, positive, ça va repartir !".
"Franchement, tu vas arrêter le judo, là, quand même ?"
"Tu reviendras plus forte, et dans pas si longtemps !"


Tous ces mots qui n'aident pas forcément...

Au moment de la blessure et juste après, toute la famille et les amis prennent des nouvelles et nous abreuvent de conseils, ce qui témoigne de leur attachement d'ailleurs. C'est touchant et important de se sentir entouré dans ces moments-là. Cela dit, cela peut aussi être très vite déstabilisant.

Il y a ceux qui vont être effrayés de la blessure, ce qui peut nous faire douter et provoquer davantage d'inquiétude.

Il y a ceux qui vont nous dire tout de suite comment ça s'est passé pour eux ou pour le cousin de leur voisin, ce qui nous incite à créer cette information comme une référence, un point d'attache, de repère... alors qu'elle n'est sûrement pas vraie pour soi. 

Il y a ceux qui vont nous dire de rester positifs, que ce n'est pas grave etc., ce qui accentue le sentiment de ne pas être à la hauteur si on est dans une phase basse.

Que dire pour soutenir un blessé ?


Personnellement, ce qui m'aide le plus, c'est :


- l'écoute toute simple. Eh oui ! Ne pas dire grand-chose, voire rien du tout, mais prendre le temps pour écouter dans quel état se sent le blessé, sans juger ses émotions justement. Si le blessé est triste, inquiet, ou énervé, on le comprend. Ce n'est pas agréable, on aimerait le sortir de cet état. Mais pourtant, souvent (pas toujours), c'est l'état dont il a besoin à ce moment-là. Et l'écouter, c'est l'aider à accepter ses émotions.


- les questions toutes simples. Les petits "Comment ça va aujourd'hui ?" sont tellement utiles ! Ils marquent une présence, une attention, avec toutes les portes ouvertes pour la réponse... Le blessé qui aura envie d'échanger pourra le faire, et celui qui n'aura pas trop envie pourra aussi répondre plus brièvement !


- les pensées toutes simples. Quand j'entends des amis me dire "courage, tu sais qu'on est là". "allez, patience, ça va aller...", cela m'aide ! C'est à la fois une reconnaissance de cette période difficile et une discrète invitation à surmonter la difficulté, à son rythme.


Rester pilote de son avion

Lorsqu'on a conscience de tous ces types de réactions possibles dans son entourage ET lorsqu'on connait "les phases" qui permettent de comprendre et accepter ses réactions, alors on peut se sentir soutenu quoiqu'il arrive 😁! On est capable de recevoir l'affection qui se cache derrière la phrase inquiète ou maladroite. On entend les informations données par les copains sans croire que ce sont des vérités absolues.

Globalement, on entend tout, on le mouline pour en faire un soutien précieux, et on avance à l'intérieur de soi. On est aux manettes, pilote de son avion.

Tableau de bord d'un avion

Je me souviens de mon père face à son tableau de bord aux mille boutons et informations. Tout me paraissait si compliqué, il y en avait partout ! Mais lui, qui connaissait bien, ne regardait que 3 ou 4 indicateurs. Il savait lesquels étaient utiles selon les moments, voilà tout. 


Les soutiens de tout l'entourage, c'est pareil. Si on s'y connait (j'espère que cet article aidera !), on comprend alors qu'ils sont tous importants, mais qu'on est libre de prendre ceux qui nous sont utiles au bon moment.

Merci les amis

Besoin d'écoute ? Merci Philippe ! 

Besoin d'une pensée ? Merci Alissia 😁 

Recherche un coup de boost... Allô Nico ?

Informations pas rassurantes ? Ok je note quelque part... J'ai rendez-vous demain avec le chirurgien, on verra ce qu'il dit !

Coup de mou, besoin d'aide ... Coucou Jean-Luc !

Besoin de juste craquer ! Ouf, Laëti est là...

Etc.

Alors à tous les judokas, quand quelqu'un est blessé, pensez que vous pouvez faire partie de son tableau de bord... Et que ça lui sera potentiellement très très utile au bon moment, donc ne restez pas loin 😉


Leçon 1 : chaque tatami à sa place


Docteur ET judoka !


Le lendemain de la blessure, je n'étais pas très motivée pour aller voir un médecin. C'est toujours long d'obtenir un rendez-vous et qu'allait-il me dire ? Je savais que c'était musculaire donc dans tous les cas, je n'avais rien d'autre à faire que mettre du froid, de la crème, boire, manger des vitamines, patienter... Simple quoi 😅

À ce moment-là de l'histoire, la vie a été particulièrement généreuse puisqu'elle a fait en sorte qu'un médecin urgentiste pratique dans le club de judo non loin de là où j'étais, sur la route ! Il a regardé quelle mobilité j'avais, ce qui a été rapide puisque je n'en avais aucune. Quand il m'a recommandé de passer une échographie, j'entrais sur la fin de la phase de déni. Je comprenais que c'était sérieux et je me doutais que je ne pourrais pas faire ma compétition 10 jours plus tard. J'étais prête à le reconnaitre. Ma culpabilité et ma colère se sont transformées en leçon à tirer.


Un accident, ça ne tombe pas du ciel.

Mon esprit s'est éclairci et j'ai pu "relire" ce qui s'est passé. J'ai alors vu une erreur majeure que je faisais depuis quelques semaines. Ce n'est pas une erreur tombée du ciel, mais la conséquence logique de réactions en chaine. J'ai remonté le fil jusqu'au départ et c'est limpide.

👉 j'avais pour cette saison 2021-22 des objectifs clairs, je les avais posés.

👉 conséquence logique : j'ai mis les moyens en place pour les atteindre, déterminée, et je n'ai reculé devant rien.

👉 parmi ces moyens, je décide d'aller à l'INJ* le lundi soir, accompagnée par un ami coach qui s'occupe de moi

👉 je progresse énormément grâce à son analyse précise et totalement personnalisée. Cela me motive à travailler encore plus, avec des exercices en solo le matin. Je me sens en pleine forme physique.

👉L'INJ me fait aussi évoluer mentalement. Je monte ma capacité à affronter l'adversité. Je chute fort et beaucoup : mon "seuil d'encaissement" augmente pas mal. Je me sens en pleine évolution mentale et j'aime ça.

👉Enfin, je continue de pratiquer dans de nombreux clubs à travers la France, tous tellement accueillants. Avec le temps, je m'habitue vraiment à rencontrer des judokas que je ne connais pas, je n'ai plus aucune appréhension.

C'est dans cet enchainement de progression technique, physique et mentale côté compétition que récemment, j'ai accepté, en club, des "randori" avec des jeunes, inconnus, qui avaient envie de voir s'ils pouvaient me mettre par terre. Très bêtement, sans m'en rendre compte, j'ai accepté de rentrer dans ce jeu et j'ai "résisté". J'ai donné de l'opposition, j'ai essayé que la tâche ne leur soit pas facile. Je connaissais l'INJ, ce n'est pas ça qui allait m'effrayer...


L'erreur majeure de croire que tous les tatami se ressemblent.


Sauf que l'INJ et les clubs, ce sont deux mondes différents. Des pratiques qui n'ont rien à voir parce que ce ne sont pas les mêmes judokas ni le même encadrement. Moi, j'ai tout mélangé. Je n'avais jamais réalisé que les tatamis ne se ressemblaient pas. Aujourd'hui, cela me parait évident.

L'INJ

À l'INJ, je ne me suis jamais sentie en danger. J'attribue cela à 3 raisons :

- les filles n'ont absolument rien à prouver. Elles sont là pour travailler et ne cherchent ni plus ni moins.

- les judoka ont un niveau qui fait que leur judo est très propre. Ils savent ce qu'ils font. Certes, c'est du costaud, mais c'est pas du n'importe quoi.

- bonus pour mon cas : les trois quarts des filles que j'ai rencontrées et qui étaient largement au-dessus de mon niveau ont "pris soin" de moi et se sont, mine de rien, adaptées.


Ton club d'appartenance

Dans les clubs où je pratique régulièrement (merci Saint Clém, Ailly, Ippon5, Gant d'Or, JC Cellois, Sanshiro, Kogakukan...), le lien humain existe : on se connait parce qu'on pratique ensemble souvent. Cela ôte toute envie de "prouver" quoi que ce soit. Les randori sont largement sécurisés dans ce cadre... Et je trouve que c'est d'autant plus visible lorsqu'on est une féminine de 50kg face à de grands adolescents de 16, 18 ou 20 ans, en pleine prise de masse musculaire. Plutôt que de voir une ceinture noire qui a gagné tel championnat et qui "doit sûrement être forte", ils voient la personne humaine qui travaille son judo, et avec laquelle ils passent de bons moments en dehors du tatami. Ainsi, dans ces clubs, j'ai parfois l'impression de pouvoir donner mon maximum, même avec des jeunes, sans pour autant me mettre en danger.


Les clubs techniques

Bien sûr, il y a de nombreux clubs qui ne préparent pas à la compétition. Ils pratiquent donc, d'office, des randori souples, de sensations, techniques. Cela n'empêche pas d'être vigilant avec les poids supérieurs, surtout s'ils sont ceintures de couleur, car il peut arriver que certains ne maitrisent pas leurs techniques et soient dans un état d'esprit qui ne sécurise pas totalement le randori... Mais il est vrai que sur ce type de tatami, généralement, la pratique se fait avec le plaisir de l'échange et de la progression mutuelle, dans un bon esprit.


Les clubs compétiteurs

Lieu du crime 😂 C'est là que j'ai compris, au prix d'une épaule, que chaque pratique avait sa place. Je ne pouvais pas faire le judo de l'INJ dans les clubs, avec des judokas inconnus dont je ne connais ni le judo ni l'état d'esprit. La règle, désormais, pour ces clubs que je visite, c'est :

- expliquer clairement que je pratique le randori et non le combat de compétition durant l'entrainement

- privilégier les judokas vétérans ceintures noires car ils ont la maturité et l'expérience judo

- stopper tout combat qui ressemble à une compétition.

Et je crois, personnellement, que c'est de ma responsabilité individuelle que d'adopter ce type de règle. Si, en plus, j'ai l'occasion de l'expliquer, ce peut être une chance pour le.la jeune de comprendre cette approche mais ce sera un bonus. Mon rôle premier, égoïste mais essentiel si je veux atteindre mes objectifs, est de suivre une ligne de conduite stricte.

Réactions en chaine : suivre le fil.

J'ai partagé ici mon histoire, mon cas personnel. C'est vraiment à prendre comme un exemple et non comme une vérité générale. Chacun trouvera ses propres règles car chaque histoire, chaque pratique, chaque approche est différente. Ici, je souhaite simplement montrer comment il est possible de retracer le paysage dans lequel l'accident s'est produit et d'en tirer un enrichissement pour sa pratique. 

En prenant ce temps de recul, des liens de causes à effets se tissent. On augmente la compréhension de son propre parcours, de sa pratique, et on peut alors développer de nouveaux outils pour l'avenir, dans l'idée d'encore et toujours progresser d'avantage... Améliorer sans cesse son cadre de pratique (que ce soit par le type d'entrainement, les règles que l'on s'impose, les dépassements que l'on va chercher etc.) fait partie de ces outils incontournables.


Les couloirs de l'hôpital


Rupture totale du tendon

Grâce au médecin urgentiste, j'ai pu passer une échographie au CHU. Aujourd'hui encore, j'ai beaucoup d'empathie pour le médecin de l'échographie qui a dû se résoudre à s'arrêter sur la tâche noire de l'écran et prononcer le mot "rupture" 😅. J'ai bien vu qu'il était embêté... parce que lui-même avait parfaitement vu que j'étais à des années-lumière de m'en douter ! D'ailleurs, même quand il me l'a dit, je n'ai pas encore bien compris.

C'est juste après, quand le judoka-médecin-urgentiste a prononcé le mot "opération" que je n'ai pas pu éviter la réalité. Le choc ! Il faut dire que je n'ai jamais été hospitalisée de ma vie donc, c'est comme pour tout, lorsqu'on n'a aucune expérience, le moindre mot peut être impressionnant.


L'encadrement médical

Il ne me serait pas possible de partager toute cette histoire sans mentionner l'incroyable qualité des équipes médicales de cet hôpital, le CHU de Bergerac. Chaque médecin, chaque assistante, chaque infirmière, chaque administrateur.trice a été d'une disponibilité et d'une douceur qui m'étonnent encore. Comme j'y ai passé 2 jours complets, dans différents services (écho, IRM, chirurgie, anesthésie, urgences...), et que j'étais seule, je peux vous dire que ça a compté ! C'était même le plus important ! Ces équipes médicales ont accompagné mon crash en direct, depuis ma tour d'illusions qui était en fait assez haute 😅 Un spécial merci au judoka-médecin-urgentiste... et au chirurgien qui va me découper l'épaule 😖!


Opérer l'épaule


Comprendre parfaitement un IRM, c'est assez fou... C'est ce qu'a réussi le chirurgien qui va s'occuper de moi. Il est papa d'un jeune judoka en pôle espoir, ce qui me laisse penser qu'il comprend l'importance que peut avoir mon épaule dans ma vie 😅 J'ai décidé de partager avec vous ce que j'avais compris de la lecture de l'IRM parce que ça peut vous intéresser pour vos propres épaules !


Acromion type 1, 2 ou 3 ?

Votre type est héréditaire : 

- les 1 ont un acromion "plat" qui ne va pas du tout embêter le tendon supra-épineux

- les 2, comme moi, ont un acromion qui pique un peu en crochet et qui touche, de ce fait, le tendon. Celui-ci est en légère souffrance, et notre épaule est plus sujette aux fragilités.

- les 3 ont un acromion qui crochète totalement le tendon supra-épineux, lequel est clairement en souffrance. Les personnes qui ont toujours des problèmes d'épaules sont généralement de type 3.

Muscle atrophié ?

Si votre tendon est en souffrance, le muscle va vouloir le protéger. Pour cela, il va s'empêcher de se développer pour laisser de l'espace au tendon, pour ne pas le toucher et l'embêter d'avantage. C'est l'enveloppe blanche que l'on voit sur l'IRM...


Rupture transfixiante

Nous avons 4 tendons dans l'épaule. Pour moi, c'est le "supra-épineux" (qui est au-dessus donc) qui a été touché. Transfixiante, ça veut dire qui transperce, donc c'est rupture totale. La "cassure" peut être toute droite ou en oblique comme c'est mon cas. Apparemment, cette blessure est fréquente et se répare bien. Je vous en dirai plus dans quelques mois !


L'opération

Chaque cas est unique. Dans le mien, le chirurgien va couper un peu l'acromion pour libérer le tendon. Cela permettra au muscle de reprendre tout l'espace (attention, je vais devenir très forte du bras droit 😂). Il va également planter dans l'épaule une petite vis avec des fils qui vont rattraper le tendon et le raccrocher correctement. C'est sur 17 mm, ça me parait énorme 😲 


Rebondir


Planifier, s'adapter, se projeter, changer, maîtriser...


Comment fonctionnez-vous ?

Plus on se connait, plus il est "facile" de vivre n'importe quelle situation. 

Par exemple :

1- Avez-vous besoin d'avoir un agenda clair de vos rendez-vous / actions ? Si oui, sur combien de temps à l'avance ?

2- Est-ce que les imprévus sur l'agenda vous dérangent ?

3- Avez-vous besoin d'avoir des objectifs, ambitions, projets sur lesquels vous projeter, construire votre quotidien ?

4- Savez-vous rapidement / facilement changer d'objectifs ou de projets ? 

5- Avez-vous besoin de savoir parce que vous n'aimez pas les flous, les incertitudes ?

Etc. J'ai construit une liste de 10 mécanismes, identifiés au fil des années, qui me permettent de mieux me comprendre mais aussi mieux comprendre mes proches qui fonctionnent différemment ! Il n'y a aucune bonne ou mauvaise réponse. Chaque mécanisme sera très utile pour certaines situations, plus gênants pour d'autres situations surtout si on n'en a pas conscience.

Sur ces 5 questions, pour moi, c'est OUI, NON, OUI, OUI, OUI !

C'est la question 5 qui m'a gênée sur cette blessure : impossible de savoir les délais des différentes étapes qui allaient suivre l'opération ! Or à la question 3, j'ai un gros OUI. Pas de problème pour m'adapter, changer, mais besoin de me projeter, besoin de savoir...


Les délais

Côté médical, personne, absolument personne n'a voulu s'avancer à me présenter des délais avant que je ne vois le chirurgien. Côté amis et judokas, j'ai eu tous les délais possibles et imaginables 😅De "tout de suite après, tu reprends !" à "plus de 2 ans...". Avec ça !

C'était donc un vrai challenge pour moi que d'essayer de retrouver le moral sans rien savoir de la sauce à laquelle j'allais être cuisinée. Mais j'ai apprécié ce défi : c'était intéressant et une super occasion de se découvrir.


Les bénéfices

La toute première étape que j'utilise toujours et qui est bien utile, c'est de me demander quels sont tous les bénéfices de cette situation. C'est bête mais cela m'a soulagée tout de suite en partie :

- je vais pouvoir regarder des films le soir,

- je vais faire des diners avec mes amis non judokas,

- je pourrais mettre à profit mon arrêt pour faire davantage d'interviews,

- peut-être que je pourrais faire de la blessure un sujet pour le blog...

Ça m'a aidée de faire cette liste. Mais ça n'était pas suffisant... C'est sur le trajet pour aller voir le chirurgien que j'ai eu un premier déclic énorme 😁


Perdre versus gagner


Un style de vie qui s'arrête

Pendant un peu plus de 48h, j'avais à l'intérieur cette énorme perte comme un grand vide soudain en moi et dans ma vie puisque je perdais :

👉🏾 mes compétitions à venir (donc mes objectifs),

👉🏾 mes entrainements du soir (mon équilibre, mon plaisir),

👉🏾 mais aussi mes voyages (mon style de vie)

👉🏾 et donc les rencontres de dojo en dojo (soit 50% de ma vie sociale).

J'avais l'impression qu'on m'arrachait la moitié du corps 😅

Ce n'était pas mon judo qui s'arrêtait mais tout mon quotidien ! D'ailleurs, j'ai dû annuler la suite de mon périple la mort dans l'âme (Toulouse, Figeac, Oléron, Niort...) et renoncer à voir des amis alors que j'attendais ça depuis longtemps.


Ma colonne vertébrale

Par dessus ça, j'étais inquiète : le judo est "ma colonne vertébrale", c'est ce qui me donne la ligne droite de mes journées et mes semaines. Tout le reste en découle. N'importe quel autre objectif ou projet, je sais l'accomplir avec discipline parce que j'utilise ma "forme de vie" que je construis par le judo. Si je n'ai plus la matière qui me construit, comment vais-je mener mes autres projets ? Et c'est là que le déclic s'est produit !

👉🏾La vie m'invitait à évoluer : j'avais l'opportunité extraordinaire de mener à bien mes projets avec discipline et ambition sans le judo ! J'allais devoir être inventive, chercher, tester, mieux me connaitre encore ! Mais j'en étais capable, c'était sûr !

👉🏾La vie me sentait prête pour m'enrichir et apprendre à être en bonne santé même sans judo, m'alimenter correctement même sans dates de pesée : c'était une "prise d'indépendance" parce que je le valais bien !

👉🏾La vie m'offrait de la place pour énormément de nouveautés : comme elle me connait bien ! Moi qui n'aime pas la routine... Ne serait-ce pas "trop facile" de continuer mes voyages tranquille de dojo en dojo ?

👉🏾La vie voulait que j'ai vraiment le choix en me proposant d'expérimenter la vie de sédentaire pendant un moment !


Merci pour le cadeau !

En fait, là où je voyais un "trou", une perte, soudainement apparaissait un CADEAU ! C'est vrai quand on y pense : le judo, je l'ai ! Tout ce que j'ai fait jusqu'à présent, depuis ma forme physique jusqu'aux progrès techniques, je l'ai ! C'est en moi et ça fait partie de mes forces ! Ça n'aura pas disparu dans 6 mois... !

En revanche, ce que j'aurai gagné dans 6 mois, c'est beaucoup beaucoup beaucoup de choses en plus. Je pourrai toujours choisir de repartir sur la route, de dojo en dojo... ou pas ! Je pourrai reprendre la compétition et mes entrainements, en mieux ! Je me serai enrichie de cette expérience et de nouveaux projets. Bref : comme toujours, il n'y a rien de bien ou de mal, il y a juste ce qui est chaque jour. Et vivre chaque jour est extraordinaire en soi ! Donc le chemin extraordinaire que j'ai entamé il y a un bon moment continue 😁

"La vie est parfaite"

Plusieurs phrases qui sont quasiment "ma religion" m'aident à avoir ce genre de déclic. 


👉🏾 "La vie est parfaite". J'en ai la conviction. Si je n'aime pas quelque chose, c'est que je n'ai pas encore trouvé comment regarder cette chose ! C'est que c'est moi qui suis à côté de la plaque 😅 Dans ce cas-là, je sais qu'il faut être patient, laisser le temps au temps, et à un moment, je vais voir ! En attendant, juste être prête à voir cette perfection quand elle apparaitra... 😉


👉🏾 "On ne sait pas ce qu'on ne sait pas". Quand quelque chose ne me plait pas du tout, comme cette blessure, j'aime bien m'imaginer dans 3 mois, 6 mois ou même peut-être 10 ans, en train de remercier le ciel de l'avoir eue parce que... je ne le sais pas encore justement ! Seul l'avenir me montrera ce que ça m'a apporté !


👉🏾 "L'important est qui tu deviens". Dès que je me concentre sur cette phrase, les faits deviennent un "terrain de jeu". Ils n'ont plus d'importance en tant que tels. Cela m'aide aussi à accélérer ma construction. Blessée, je me suis demandé qui je choisissais de devenir : quelqu'un d'aigri, triste et bloqué ou quelqu'un qui apprend et qui traverse la difficulté ? 


👉🏾 "C'est une chance !". Cela peut paraitre surprenant mais encore une fois, quand on est convaincu que la vie est parfaite, alors c'est aussi intéressant de penser à tout ce que cet évènement nous évite. Je me suis dit "Peut-être que ma blessure m'évite de vivre des défaites aux prochaines compétitions dont j'aurais eu du mal à me relever... Peut-être qu'elle m'évite une blessure bien plus grave plus tard... Peut-être qu'elle m'évite une lassitude qui m'aurait fait perdre le goût de la progression..." etc. Ce sont, par définition, des hypothèses, un exercice intellectuel. Mais ce mécanisme de réflexion permet de changer d'angle de vue et de re-situer, encore une fois, l'évènement comme ni bien ni mal.


👉🏾 "Papa". Enfin, je pense toujours à mon papa qui est là-haut, déjà parti de cette Terre. Il est parti vite, sa vie a été courte... Qu'est-ce que manquer quelques compétitions franchement ? "La vie est courte" peut paraitre une banalité et pourtant, quand je pense à papa, c'est vraiment ce que je ressens, très sincèrement. C'est comme si j'entendais sa voix pleine de la sagesse de l'au-delà : "ne t'inquiète pas, c'est pas grave... Soigne-toi, c'est le plus important".


Post-scriptum


Je peux être arrêtée un peu plus longtemps ?

En sortant du rendez-vous avec le chirurgien, je me suis inquiétée : ma période de reconstruction ne serait pas si longue que ça et en plus, j'allais finalement être pas mal occupée avec le kiné ! Pas sûre que j'ai vraiment l'opportunité de m'enrichir autant que je l'imaginais... J'étais presque déçue ! 😅


À bientôt pour d'autres larmes

Je reste lucide depuis la 1ère seconde de mes déclics : je sais qu'il y aura des moments plus difficiles, des coups de mou, des doutes peut-être. Je le sais et c'est normal. Ça ne me dérange pas d'ailleurs, ça fait partie de l'expérience.

Alors : suite au prochain épisode...

Je vais me préparer pour l'opération, la 1ère de ma vie !



* INJ : Institut National du Judo, à Paris. Les entrainements rassemblent essentiellement des juniors et seniors de haut-niveau, dont les judokas de l'INSEP qui peuvent venir s'y entrainer également.

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Le judo pour tous : plus qu’un concept !

Le judo pour tous : plus qu’un concept !

Le reportage vidéo est disponible en bas de page 👇

Un tournoi... ouvert aux non-compétiteurs ! 

Comment est-ce possible ? C'est pourtant ce qu'a proposé le club Kano Le Ronssoy-Roisel, en Picardie, à quelques kilomètres de Saint-Quentin !

Sur un week-end, ce club a su allier 4 tournois (mini-poussins, poussins, benjamins et minimes), un entrainement de masse, un cours de taiso, une séance de judo adapté, et un regroupement vétérans avec une initiation au parajudo. Le tout avec la présence de champions pour enrichir les échanges et le partage avec les participants !


Laurence Hypolite, professeur du club Kano Le Ronssoy-Roisel :

Laurence Hypolite professeur de judo au Kano Ronssoy-Roisel

On a voulu faire un gros événement avec du beau monde et c'est pour ça qu'on a demandé à Matthieu Bataille et Sandrine Martinet de venir, ainsi que mon petit groupe de vétérantes :
- Pascaline Magnes,
- Laetitia Coupeau,
- Delphine Roland,
- Françoise Dufresne,
avec qui je fais souvent les championnats du monde et championnats d'Europe vétérans.

On a intégré à ce tournoi enfants 4 entraînements :
- taïso,
- entraînement de masse, ouvert à tout le monde justement pour faire découvrir le judo, à tous les âges, de 6 ans jusqu'aux adultes...
- judo adapté avec des personnes qui viennent des IME
- et regroupement vétérans. 


Sandrine Martinet, championne paralympique :

Sandrine Martinet aide deux judoka dans une séance de sport adapté

Je dirais que l'intérêt principal, c'est l'échange et le partage.


 Je souhaite leur montrer, à travers mon parcours, combien le sport m'a apporté énormément de choses ! Oui il y a les médailles qui font rêver mais c'est bien plus que ça. Ça m'a permis d'avoir, quand j'étais gamine, des amis. Ce n'était pas trop le cas à l'école étant donné que j'étais un peu rejetée par rapport à mon handicap. C'est aussi le dépassement de soi. Être là aujourd'hui, sur cette compétition, c'est leur apporter la motivation et l'envie d'avancer, d'être meilleur, de progresser. On va pas toujours gagner, et je n'ai moi-même pas toujours gagné... Mais tout le parcours qui m'a amenée jusque-là est hyper intéressant et enrichissant. J'ai envie de leur transmettre que même si j'ai une situation de handicap, j'ai réussi à faire plein de choses. J'ai une vie complète et fantastique au jour d'aujourd'hui ! Donc on a le droit de rêver dans tous les cas, et de pouvoir s'épanouir grâce au sport. 


Mélanie, judoka et mère de judoka

Maman de judoka, judokate elle-même, ceinture verte

Je suis venue dans un premier temps accompagner ma fille Élise pour la compétition judo, pour qu'elle rencontre d'autres judoka, ce soit une expérience pour elle. On a eu l'opportunité de faire cette rencontre avec Matthieu Bataille, cet entraînement collectif ouvert à tous, et l'occasion aussi de m'entraîner avec mes filles... Et le fait de rencontrer des personnes différentes, ça fait évoluer son judo, c'est une belle richesse !




 

Timéo, jeune arbitre et compétiteur

Timéo, jeune arbitre en judo et compétiteur

J'aime bien quand il n'y a pas trop d'injustices sur un tatami parce que ça m'est arrivé de subir beaucoup d'injustices aux interclubs etc. Du coup, je me suis dit "allez je me lance dans l'arbitrage...". Ça m'a mené jusqu'à l'école d'arbitrage de la Somme, avec des stages qui se déroulent tous les mois à Amiens.

Ce qui n'est pas évident, c'est d'être juste. Surtout, ce qui est plus dur, c'est de prendre les bonnes décisions quand on se retrouve avec deux personnes qui reviennent à égalité à la fin. C'est nous qui donnons alors la décision et ça, c'est assez compliqué à juger. 

Je suis aussi compétiteur, beaucoup compétiteur, j'aime bien gagner. Forcément, avant chaque compétition, j'ai un stress qui monte en pique incroyable mais j'aime ce sport et je le pratique depuis que j'ai 3 ans.

Il y a quelques mois, j'ai vu Sandrine Martinet porter le drapeau de l'équipe de France aux JO. De la voir là, sur le tatami du club, ça fait toujours spécial... Et aujourd'hui c'était la première fois que j'arbitrais en réelle compétition donc j'avais la pression. Mais de savoir que Matthieu Bataille était là, ça me mettais un peu plus la pression encore ! Du coup, j'étais fier qu'il soit là.



Matthieu Bataille, multi-médaillé mondial, arbitre international

Matthieu Bataille multi médaillé mondial et arbitre international de judo

Le but du jeu, on va dire, c'est de partager son expérience, faire découvrir aux jeunes notre vécu en tant qu'athlète, leur faire voir aussi qu'on peut y arriver.

Moi, j'ai commencé le judo à l'âge de 6 ans donc tout petit comme eux. Après, j'ai gravi les échelons petit à petit. On essaie de promouvoir le judo et bien sûr, le code moral du judo qui est important pour les jeunes et les moins jeunes. Sur le tapis mais aussi en dehors du tapis, dans la vie de tous les jours. C'est la base de notre venue dans les manifestations : promouvoir le judo et son code moral.

Ce weekend, c'était quelque chose de très très bien parce que tout le monde a pu pratiquer, que ça soit des judokas licenciés ou même des personnes qui sont venues pour s'initier au judo. Nous avons eu des vétérans, des plus jeunes, des plus anciens, des personnes en situation de handicap...

Le judo, tout le monde peut en faire !

 Après on s'adapte, et là ce weekend, bah voilà, on a vu que tous ont passé un excellent moment, que ce soit les plus jeunes, les plus grands, ou les personnes en situation de handicap. Tout le monde a vécu, je pense, un super moment, et je pense que c'était une belle réussite pour le club !


Aurélien Caze, président du club Kano

Aurélien Caze président d'un club de judo en Picardie

Le principe est venu sur un coup de tête, comme ça, parce que je trouvais que c'était bien de développer sur notre secteur la venue de champions et développer le judo

Ça a été un gros travail de préparation de plus de 4 mois pour réussir à organiser une aussi grande manifestation que celle-ci. On a tablé sur tous les clubs des Hauts-de-France, avec plus de 40 clubs représentés sur les deux jours. On espère avoir au final jusqu'à 500 judoka présents sur les deux jours.

Je tiens quand même à remercier tous mes bénévoles, parce que c'est quand même presque 40 bénévoles mobilisés en permanence sur les deux jours.

Sans bénévole, même avec la bonne intention, on arrive à rien faire.

Je pense que les bénévoles, c'est super important, et qu'il faut valoriser le bénévolat pour qu'on puisse continuer à organiser des manifestations comme celles-ci.

Moi, je suis effectivement judoka depuis l'âge de mes 6 ans et je suis président du Kano club Le Ronssoy Roisel depuis 22 ans, en 2000. J'ai créé le club en 97, et on est très fiers d'être arrivé là, depuis toutes ces années, avec tout le travail qu'il y a derrière, et de réussir à organiser de tels événements et de recevoir de tels champions notre petit secteur.


Françoise Dufresne, 6ème dan

Françoise Dufresne, ceinture rouge et blanche, 6ème dan de judo

L'effet de la ceinture rouge et blanche, c'est vrai que ça a toujours un effet... peut-être pas hypnotique mais presque ! Les enfants sont toujours ébahis ! Ça me permet de montrer l'exemple, de dire vous pouvez avancer dans le judo, que vous soyez homme ou femme il faut passer les grades il faut continuer à progresser. Je pense que c'est important !


Programme du tournoi de judo Ronssoy Roisel



La vidéo-reportage :


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Un tournoi pour les judokas loisirs de plus de 30 ans

Un tournoi pour les judokas loisirs de plus de 30 ans

Comment Secrets de Judokas s’est retrouvé sur ce tournoi vétérans loisirs ?

 

Quand le confinement permet de progresser…

Sandrine était ceinture bleue en 2019 et venait de participer à sa toute première compétition grâce à la 1ère édition du Tournoi des Monts. Quatre mois plus tard, elle découvre Secrets de Judokas lors du 1er confinement, avec les « JudOSalons » : des séances zoom de tendoku-renshu. Ainsi, chaque soir, c’était une vingtaine de personnes qui se connectaient librement pour faire 40 minutes de technique judo. L’avantage de ce type d’exercices, c’est que le corps, n’ayant aucune résistance puisque pas de partenaire, peut se placer, améliorer sa précision, sa rapidité et cela facilite grandement l’exécution en situation réelle ensuite, avec un partenaire. Après 1 mois de ces séances auxquelles Sandrine était toujours présente, Secrets de Judokas a lancé un programme spécifique pour les plus motivés : « Technique + / JudOSalon« . Évidemment, Sandrine s’est tout de suite inscrite et a fait au moins 2 fois le programme en entier ! Son confinement aura été vraiment actif et avec des sacrés progrès judo. Elle invite même son professeur, Martial Barrot, qui lui aussi propose des entraînements sur Youtube, à l’une de ces séances JudOSalon.

… et que le virtuel crée du réel !

Sandrine ne quitte plus Secrets de Judokas, même quand les dojo ouvrent de nouveau, et même mieux : nous avons envie de nous rencontrer ! « Nous » ? Les membres du programme « Technique + JudOSalon », et bien sûr moi, Line 😉 En juillet 2020, Sandrine profite de vacances dans le Nord pour faire un (grand !) détour à Amiens et participer à un cours du Judo Club d’Ailly-sur-Noye, également membre de Secrets de Judokas. C’est une vraie fête ! Technique, randori, verre de l’amitié bien sûr… Ça y est, le virtuel a donné naissance à du bien réel ! 

Alors en septembre, quand l’annonce du Tournoi des Monts 2021 est faite, c’est tout naturellement que j’ai eu envie d’interviewer Sandrine sur l’expérience qu’elle avait vécue en 2019. L’interview a eu un grand succès. La chance me sourit : j’ai un séminaire de préparation mentale à Lyon le week-end du 20 et 21 novembre ! Je serai donc sur place pour pouvoir me rendre au Tournoi des Monts et découvrir, en vrai, cette superbe initiative pour les judokas adultes ! J’y suis d’autant plus sensible que Secrets de Judokas propose un programme en ligne complet pour les ceintures blanches, jaunes et oranges : le programme JudOCouleurs

 

Tournoi des Monts édition 2021 : ce qu’ils en disent.

 

Martial Barreau, professeur des deux clubs organisateurs Saint Symphorien sur Coise et Saint-Martin en Haut :

J’étais assez compétiteur, j’aime bien. Je voyais un petit peu les gars et les filles du club, des vétérans pour la plupart, complètement intéressés à partager sur les réseaux… On s’est donc dit que ces judokas-là avaient besoin de faire de la compétition aussi. Mais ils ne pouvaient pas s’engager sur des compétitions de niveau national ou international. Il fallait donc prévoir quelque chose pour eux, une vraie compétition, avec de vrais arbitres… Avec le standing d’une compétition de haut niveau pour les vétérans loisirs ! C’est de là où est venue l’idée. On s’est dit qu’on allait faire les choses en grand mais pour nos judokas ceintures blanches, jaunes, etc.

Je vois vraiment une évolution, en tous les cas sur mes judokas, au niveau compétition. Maintenant ils en font et ils ont envie d’en faire de plus en plus. J’ai même des compétiteurs loisirs qui ont commencé par le Tournoi des Monts en 2019 et qui sont engagés maintenant sur des compétitions du circuit vétérans. Ça leur a fait passer le pas alors qu’ils n’osaient pas trop au départ, et c’est le but ! Voilà, l’objectif est de faire quelque chose pour eux mais pour après, derrière, les faire partir sur des compétitions du circuit. C’est là qu’on se retrouve tous.

C’est très familial. Pour les enfants, c’est formateur parce qu’ils voient leurs parents qui ne sont pas des ceintures noires, sur une compétition. C’est aussi hyper valorisant pour les parents !

Richard Dolz et Guillaume Guernevel, arbitres

Richard :

Je suis arbitre national depuis cinq ou six ans maintenant. C’est avec plaisir qu’on vient arbitrer des petits événements comme celui-ci. J’estime que même les ceintures de couleurs qui n’ont pas l’habitude de faire des compétitions ont droit à un arbitrage de qualité. On va être dans l’esprit combatif, de compétition, parce que généralement, ce genre de public (je vois qu’il y a des ceintures blanches) n’est pas au fait de l’arbitrage et de ses règles. Donc l’idée est qu’ils apprennent quelque chose quand ils ont fini leurs combats.

Guillaume :

Je suis prof de judo à la base, et je suis arbitre national depuis trois ans maintenant. On s’est dit qu’on n’allait pas appliquer le règlement au pied de la lettre même, si, comme l’a dit Richard, on reste dans l’esprit du judo. C’est-à-dire que quand on lance une attaque, c’est pour faire tomber. Et justement, si on veut faire tomber l’autre, il y a quand même des choses à respecter et des choses qu’on doit faire. C’est pour ça qu’on va rester vraiment sur quelque chose de très pédagogiques mais sans oublier qu’ils sont quand même sur une compétition. À la fin, il y a un vainqueur et des vaincus ! Le mot d’ordre général, c’est faites-vous plaisir ! C’est le plus important il me semble.

 

Jean-Marc Thioulouse, référent vétérans pour la région AURA.

J’encourage ce genre de manifestations puisqu’on est vraiment dans le thème de toucher ce public d’adultes loisirs. Dans chaque club, il y a forcément des vétérans qui cherchent à sortir de leur club, de rencontrer d’autres personnes. Rien que ça, c’est déjà courageux. Bien sûr, c’est aussi rencontrer d’autres oppositions ! Dans cette dynamique, cela les prépare, peut-être, pour la ceinture noire en shiaï par exemple. C’est une bonne progression par rapport à ça ! Enfin, c’est surtout le plaisir de combattre ! C’est quand même notre ADN, c’est l’esprit martial.

 

Virginie, ceinture orange, association Pelaude Judo.

Je n’ai pas beaucoup d’années de judo derrière moi mais c’est vraiment l’occasion de pratiquer le judo, d’affronter des adversaires qu’on ne connaît pas, qui viennent d’autres clubs. C’est se dépasser et puis se faire plaisir ! Quand on fait des randori, l’engagement est moindre alors que quand on est en combat, on a la niaque, on y va, on veut gagner !

 

Le mot de la fin :

Un échauffement collectif.

Afin de refléter pleinement l’esprit de cette compétition, j’apporte quelques précisions, joliment illustrées dans la vidéo. Tout d’abord, les combattants sont accueillis en début d’après-midi pour la pesée, puis c’est un échauffement collectif, encadré par le professeur Martial Barrot. Cela permet de s’assurer que tous les participants sont correctement échauffés et donc de prévenir les blessures. D’ailleurs, aucune blessure n’est à déplorer sur cette journée, ce dont se félicitaient le médecin et l’infirmière présents tout au long de l’évènement. Mais l’échauffement collectif est aussi un excellent moyen de « maîtriser le stress ». Lorsqu’on arrive sur une compétition, le stress monte naturellement et peut s’accroître fortement lorsqu’on est seul et qu’on ne connaît rien ni personne. On a alors vite la sensation de ne pas du tout être à la bonne place. C’est d’ailleurs dans ces cas-là qu’on néglige l’échauffement : on ne sait pas quoi faire et on craint que ça se voit ! Être tous ensemble pour s’échauffer sous les consignes du professeur canalise l’esprit, met le corps en mouvement et il n’y a pas mieux pour contenir le stress. Enfin, ce fut aussi un très bon moment pour briser la glace entre les participants. Certains judokas venus seuls ont pu faire connaissance avec d’autres, ce qui est extrêmement important pour la suite de la compétition. Cela compte de sortir du tatami et d’avoir un regard apprivoisé, quelques paroles bienveillantes.

 

Des podiums garnis.

Tous les combats étaient organisés en pouls. Le but est bien sûr de ne pas éliminer un combattant « débutant » dès le 1er tour ! Ainsi, tous ont pu avoir de 4 à 6 combats, une sacrée après-midi ! Le classement est sérieux, il y a bien un podium avec, comme il se doit, un vainqueur, un 2ème, deux places de 3, puis les places de 5ème et 7ème. Ce sont donc les points marqués à chaque combat qui permet ce classement, et c’est ainsi qu’il y a pu avoir plusieurs « 2ème ex-aequo ». C’est un aménagement de la règle officielle qui permet de valoriser chaque combattant. Par ailleurs, tout le monde est récompensé. Celui qui n’a marqué aucun point est appelé au pied du podium à côté des 5ème et reçoit aussi une médaille et les cadeaux qui vont avec ! C’est dans la continuité de tout cet évènement organisé autour du plaisir, de la valorisation et des encouragements.

De la convivialité… vétérans !

Toute l’équipe d’organisation, constituée des judokas des deux clubs organisateurs, est aux petits soins durant l’après-midi. C’est d’ailleurs très touchant, je trouve, de voir toutes ces ceintures noires qui, pour une fois, ne sont pas sur les tatamis de la compétition, mais en accompagnateurs des ceintures de couleurs ! Une belle image de notre discipline bien aimée où nous sommes tous complémentaires. 

Le soir, un grand dîner est organisé pour les familles présentes : une spécialité régionale, préparée et servie par des judokas du club !

Vous l’aurez compris : tout ceux qui hésiteraient encore, inscrivez-vous l’an prochain sans faute, c’est une superbe journée assurée, autant pour votre judo que pour votre plaisir personnel !

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